La CID de la Western Division est à la recherche d’une bande de délinquants ayant semé la terreur à Trèfles dans la soirée de dimanche, saccageant au passage trois maisons. Un cocktail Molotov aurait même été lancé en direction d’une d’entre elles.
Un premier incident avait été signalé le 5 janvier chez une commerçante de 44 ans. Cette dernière avait alors expliqué qu’elle se trouvait chez elle ce jour-là quand, vers 19h, elle a entendu du bruit provenant de l’extérieur. En ouvrant ses rideaux, elle a aperçu une quinzaine de personnes, âgées de 15 à 30 ans, dit-elle, dont neuf résident la localité. Puis, a-t-elle poursuivi, les individus en question ont saccagé sa porte d’entrée pour des raisons qu’elle dit ignorer.
La commerçante ajoute que certains étaient munis de clubs de golf, avec lesquels ils ont fait voler des panneaux de vitre en éclats, tout en lançant des jurons. Si elle n’a pas été blessée, en revanche, il en est autrement des dégâts matériels, évalués à Rs 2 650. Et cela ne s’est pas arrêté là. Ainsi, dimanche, aux petites heures du matin, des policiers, en patrouille dans la localité, ont vu la quadragénaire, qui leur a expliqué que les individus en questions étaient revenus chez elle.
Une quinzaine de véhicules ont stationné devant son domicile et ceux de ses voisins, dit-elle, ajoutant qu’il y avait « des gros bras ». En outre, la veille au soir, soit samedi, elle aurait entendu « éclater un cocktail Molotov ». La commerçante affirme ne pas comprendre pourquoi ces individus s’acharnent sur sa maison.
Plusieurs équipes de police se sont par la suite rendues à Trèfles dimanche, notamment des postes de Rose-Hill, Camp-Levieux et Sodnac, en plus de l’Emergency Response Team (ERS). Deux voisines de la plaignante, âgées de 21 et 23 ans, ont été emmenées au poste de police afin qu’elles portent plainte. Pendant ce temps, le chef inspecteur Tajoo a demandé à quelques-uns de ses hommes de rester « stand-by » sur les lieux et de placer des barrières de sécurité afin de rassurer ces trois familles. Les policiers ont également procédé à un interrogatoire de routine dans le quartier, mais sans rien apprendre d’utile.
De son côté, la plaignante de 23 ans dit avoir entendu du bruit vers 2h du matin dimanche en face de sa maison. Plusieurs personnes, dont elle dit en avoir reconnu certaines, dit-elle, ont alors lancé des pierres sur sa maison, avant d’endommager la voiture de son beau-père à coup de sabre. Personne n’a été blessé, poursuit-elle, mais des panneaux de vitre ont volé en éclats. Quant à la troisième victime, elle a vécu la même mésaventure, chiffrant les dégâts dans sa maison à Rs 2 500. En outre, son domicile est pourvu de caméras de surveillance, dit-elle.
Une enquête est en cours pour faire la lumière sur toute cette affaire.
