« L’humiliation » qu’il dit avoir subie lui a laissé un goût amère au travers de la gorge. D’où la Precautionary Measure logée.
Arrêté « en public » et embarqué vers un poste de police avec une explication qu’il qualifie « des plus farfelues », le président du conseil du village de Trou-aux-Biches, Jacky Alexandre, déplore le traitement « inapproprié » de certains membres de la force policière, dont il affirme avoir été « victime » mercredi.
La mésaventure du président du village commence dans une pâtisserie. Ce dernier relate qu’il faisait la queue pour passer à la caisse, quand une patrouille de police s’est arrêtée « les sirènes ouvertes » devant le commerce.
Un policier se serait approché du quinquagénaire en lui demandant ce que lui aurait confié une femme, qui se trouvait derrière lui dans la file, avant qu’elle ne disparaisse. A lemauricien.com, Jacky Alexandre soutient qu’il ne « connait pas » l’identité de cette femme et qu’il n’y a « jamais eu d’échanges » entre eux.
« Mo kone ki ti ena enn madam deryer mwa me mo pa konn li », a-t-il appuyé.
Après avoir décliné son identité aux policiers et tenté de donner des explications, le président du conseil de village aurait été embarqué « brutalement » au poste de police pour y être entendu sur cette affaire.
A son arrivée au poste, on lui aurait informé qu’il aurait été question d’une méprise : une femme visiblement sur place pour une affaire, l’aurait négativement identifié.
Agacé par « l’humiliation » qu’il dit avoir subie et déplorant le travail « à peu près » des forces de l’ordre, le président du conseil de village de Trou-aux-Biches a consigné une Precautionary Measure.
« Cette affaire ne finira pas comme ça », ajoute-t-il.