Une Sud-Africaine (48 ans) a été victime d’une attaque au couteau dans sa villa à Rivière-Noire aux petites heures du matin samedi lors d’un vol avec violence. Elle était avec son fils de 15 ans au moment du délit.
Dans sa version à la police, elle avance qu’elle dormait quand vers 1 heure du matin, elle a entendu un bruit anormal. La quadragénaire est tombée face à trois hommes qui se sont mis à l’agresser avec un bâton. Ils avaient l’air menaçant et étaient armés d’un couteau. Le trio disait « euro, euro », en faisant comprendre à la victime qu’ils cherchaient des devises. Le ton est vite monté et la plaignante voulait protéger son enfant. Elle a fait comprendre au groupe qu’elle n’avait pas de devises et elle leur a remis Rs 8 000.
Les suspects ont fouillé la villa et ont fait main basse sur deux cellulaires, un Airpod, une montre, un ordinateur portable, de la nourriture et des boissons alcoolisées. Le tout d’une valeur de Rs 150 000. Aussitôt leur forfait accompli, le trio a pris la fuite. La Sud-Africaine a expliqué à la police que ces derniers ont couvert leurs visages avec des masques. Comme elle ressentait des douleurs aux mains et aux pieds après des coups de bâton, elle a sollicité une assistance médicale, tandis que son fils était sain et sauf. La police l’a transporté au centre de santé Yves Cantin pour des traitements.
La Criminal Investigation Division (CID) de la Western Division et la Scene of Crime Office (SOCO) se sont rendues dans la villa pour une inspection. Les limiers ont récupéré les images des caméras de surveillance sur place. Ils ont noté que la villa se situe à côté du National Park et le lieu est clôturé. D’ailleurs, seulement les occupants de la maison détiennent le code d’entrée.
Ainsi, les enquêteurs soupçonnent que les trois bandits auraient escaladé le mur et pour entrer dans la villa ils sont passés par une fenêtre. D’ailleurs, il y a une dizaine de villas à côté de celle de la Sud-Africaine. Cette dernière détient un Resident Permit et vit à Maurice depuis janvier de l’année dernière. La CID est à la recherche de ces individus, des habitants de la région.
