NHDC — Copropriété du centre commercial de la Tour Koenig : Nouvelles allégations d’enrichissement illicite !

Gérard Rawoteea valide, à l’insu des 49 copropriétaires, un salaire de Rs 70 000 en faveur du directeur d’Iliad Immobilier Ltd

Après les allégations d’enrichissement illicite lié aux appartements NHDC Éperviers (La Tour Koenig) et Alpha La Concorde (Camp-Levieux) brandies contre l’ex-Syndic Gérard Rawoteea, c’est au tour du centre commercial de La Tour Koenig de se retrouver au cœur d’un litige avec… Gérard Rawoteea en première ligne. Sa décision de valider, en décembre 2021, par le biais d’un contrat, un salaire mensuel conséquent de Rs 70 000 au directeur d’Iliad Immobilier Ltd et Syndic du centre commercial, Sébastien Lamusse, à l’insu des 49 copropriétaires de l’immeuble, continuent de faire couler de l’encre. Lesdits commerçants venaient à peine de sortir la tête de l’eau après presque deux années de crise financière liée à la pandémie.

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C’est de notoriété que Gérard Rawoteea fait la pluie et le beau temps au sein de la NHDC. Visiblement, sa capacité d’influence au sein de cette institution va au-delà des espérances, si l’on en croit les derniers éléments qui nous sont parvenus. Pour bien comprendre la genèse des récriminations des copropriétaires du centre commercial de La Tour Koenig envers Gérard Rawoteea et Iliad Immobilier Ltd, il faut remonter à la période où la pandémie de Covid-19 faisait rage dans le pays. L’annonce du premier confinement en mars 2020 sonne comme un coup de massue pour les copropriétaires du centre commercial — immeuble composé d’un étage et abritant, depuis 2000, tout un amalgame de petits commerces — qui ont la tête sous l’eau compte tenu de la crise financière.

Ayant toutes les peines du monde à s’acquitter de leurs cotisations mensuelles destinées à l’entretien du centre commercial, les copropriétaires consentent à une proposition censée apporter un nouveau souffle à l’organisation de la copropriété et à leurs activités commerciales battant de l’aile. Enter Gérard Rawoteea, auréolé d’une promotion aux fonctions de Housing Estate & Committee Development Officer et dont les frasques n’avaient pas encore été dévoilées dans la presse à l’époque. Ce dernier est délégué, en octobre 2021, par la NHDC afin de désigner un administrateur provisoire chargé de diriger la copropriété, préalablement à la nomination d’un nouveau syndic. Son choix se porte sur Iliad Immobilier Ltd, qui se présente comme une entreprise responsable en syndic location, transaction et gérance.
Rs 1000 ?

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Les 49 copropriétaires de l’immeuble sont alors convoqués par Iliad Immobilier Ltd, malgré les restrictions sanitaires en vigueur, pour assister une à assemblée générale d’urgence qui se tient le 29 décembre 2021.16 copropriétaires sont présents dans la salle, où l’administrateur provisoire et représentant d’Iliad Immobilier Ltd, Sébastien Lamusse, se basant sur les règlements de copropriété, demande à une personne dans l’assistance de se porter volontaire pour présider la réunion. C’est Gérard Rawoteea qui sera à la manœuvre en entérinant la nomination d’Iliad Immobilier Ltd, par le biais de Sébastien Lamusse, comme nouveau syndic du centre commercial.

Égal à lui-même, Gérard Rawoteea réclame aux commerçants présents à réunion qu’ils cotisent chacun Rs 1000 pour des « motifs fallacieux et contraires aux règles édictées », à en croire nos sources. Les 49 copropriétaires du site tomberont des nues en apprenant, quelques semaines plus tard, qu’un contrat signé, sans leur consentement, par Gérard Rawoteea, a validé un salaire mensuel de Rs 70 000 au nouveau syndic ! Une rémunération d’autant plus absurde et onéreuse pour la bourse des 49 petits commerçants composés de coiffeurs, boutiquiers et boulangers, entre autres, qui, mis devant le fait accompli, se liguent contre ces méthodes très peu conventionnelles adoptées en catimini et à leur insu.

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Pot de terre contre pot de fer
Sauf que la lutte menée par les copropriétaires s’apparente à celle du pot de terre contre le pot de fer, bien qu’une frange des commerçants refuse de céder aux exigences du tandem Rawoteea-Lamusse. Selon le scheme of work établi, Sébastien Lamusse a le devoir d’être on duty du lundi au vendredi de 8h à 16h. Or, à en croire les commerçants, Sébastien Lamusse jouent aux abonnés absents et ne semble pas faire grand cas des tâches qui lui incombent, à l’instar de l’organisation et la supervision des travaux d’entretien courants et à la conservation de l’immeuble. Les commerçants, qui ont décidé de mettre un terme à toute cotisation, doivent alors se retrousser les manches pour entretenir l’immeuble.

Le vent a tourné pour Sébastien Lamusse, qui a été révoqué, en janvier dernier, à l’issue d’une réunion où il a brillé par son absence, quand bien même il est revenu à la charge à maintes reprises à travers des mises en demeure et des lettres de recouvrement adressées aux copropriétaires, qui ont répliqué en novembre 2022 en servant un mise en demeure cette fois au principal concerné. Un nouveau syndic a été élu en février. Les mauvaises langues prétendent que les articles parus dans Week-End faisant état des allégations de fraude à l’endroit de Gérard Rawoteea ont refroidi les ardeurs de Sébastien Lamusse, qui a disparu des radars du centre commercial.

Reste que cette nouvelle affaire jette une lumière crue sur les méthodes très peu conventionnelles adoptées en ce qu’il s’agit des immeubles opérant sous l’égide de la NHDC.Gérard Rawoteea s’en prend à une collègue de la NHDC

Gérard Rawoteea fait une fois encore parler de lui de manière fort peu diplomatique. Dépité par les allégations d’enrichissement illicite formulées à son encontre au bloc Alpha La Concorde (Camp-Levieux), ce dernier a concentré ses attaques, au cours de la semaine écoulée, sur une collègue cadre de la NHDC à qui il impute, entre autres maux, d’être à l’origine des informations relayées dans les colonnes de Week-End dimanche dernier. Sauf que Gérard Rawoteea se met les doigts dans l’œil. Ses détracteurs, qui ont eu le mérite d’aller chercher la poussière qu’on cachait sous le tapis depuis des années, ne se comptent désormais plus sur les doigts de la main !

Face à ce qu’il semble considérer comme étant une cabale contre sa personne, Gérard Rawoteea, qui jouit de la réputation d’un tapageur, s’en est pris avec véhémence à sa collègue qui, dit-on, a eu toutes les peines du monde à le persuader qu’elle n’était nullement derrière les faits relatés. La principale concernée semble très affectée par cette attaque verbale, selon nos sources, et hésite à tout déballer à sa direction, sous peine de représailles. Tout sommairement rappelé pour souligner un fait irréfutable : Gérard Rawoteea, qu’on croyait sur la sellette, semble être de plus de plus intouchable…

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