La police a ouvert une enquête sur des allégations de trafic humain contre un General Worker (35 ans) après que des femmes l’ont accusé de les avoir forcées à se prostituer. C’est sur la base de certains renseignements qu’une équipe de la Divisional Support Unit, munie d’un mandat de perquisition, s’est rendue, mercredi, rue Cassim, à Eau-Coulée. La police a eu vent que des activités illégales se déroulaient dans une maison. Une fois à l’intérieur, les policiers ont vu le trentenaire dans la salle à manger et lui ont expliqué le but de leur présence sur place. Dans la pièce, les policiers ont trouvé un habitant de Chamouny alors qu’une femme était dans un couloir.
Dans une chambre, les policiers sont tombés sur deux femmes résidant à Triolet et Forest-Side. Interrogée sur leur présence dans la maison, l’habitante du nord a immédiatement dénoncé le General Worker et dit qu’elle est contrainte par ce dernier à se prostituer. L’habitant de Chamouny a, lui, expliqué qu’il est un client et qu’il a remis Rs 2 000 au General Worker pour avoir des rapports sexuels avec l’une des filles.
La police a informé le trentenaire qu’il sera arrêté pour trafic humain en vertu de l’article 11 (a) et 14 (1) du Combatting of Trafficking in Person Act. Le suspect est resté silencieux. Alors que la femme résidant à Forest-Side a avoué être la compagne du General Worker. Elle a déclaré que le client lui a bien donné de l’argent pour avoir des rapports sexuels avec l’autre femme. Elle a aussi été “cautioned” pour trafic humain. « Misie, lavi dir. Li difisil pu zwen de but », a-t-elle répondu.
Par la suite, la police a fouillé la maison et elle a saisi plusieurs préservatifs, des lubrifiants, des sex-toys et une somme de Rs 25 350 soupçonnée de provenir des activités illicites. Par la suite, les protagonistes ont été conduits au poste de police de la région où le couple a été placé en détention. Ils ont été inculpés pour trafic humain au tribunal de Curepipe, jeudi.