Bruneau Laurette et quelques ex-employés de Building & Civil Engineering Ltd (BCE) ont tenu une manifestation pacifique devant le quartier-général d’ENL à Moka, hier, pour réclamer que les 300 employés licenciés soient compensés pour leur licenciement comme le recommande le Redundancy Board. « L’esclavagisme professionnel doit cesser. Il faut que chaque travailleur obtienne son dû. Les licenciés réclament trois mois de salaire par année de service », dit-il.
Bruneau Laurette a expliqué que des Receiver Managers ont fait appel de cette décision du Redundancy Board. Les manifestants ont choisi ENL car cette compagnie, selon Bruneau Laurette, est actionnaire minoritaire au sein de BCE. « Un document du Registrar of Companies daté du 26 juin stipule que ENL est bien actionnaire minoritaire tout comme le parlementaire du MSM, Vikash Nuckcheddy », déclare-t-il avec une pointe d’ironie en ironisant : « Azordi ou met dimounn deor dan Moris, ou sorti depite ou vinn PPS. »
Selon l’initiateur de cette manifestation, ENL a réalisé des profits de Rs 2,3 milliards lors de la dernière année financière. « Nous demandons que 30% en termes du montant soient payés à ces travailleurs. Je ne pense pas qu’ENL va faire faillite si elle paie Rs 400 millions de ses profits. »
Bruneau Laurette souhaite ainsi que la voix des licenciés soit entendue. Raison pour laquelle il a tenu une manifestation pacifique hier avec une autre prévue ce samedi à Bagatelle. Il a dit avoir tenté de joindre les responsables d’ENL pour leur expliquer le point de vue des licenciés, mais il n’a pas eu de réponse. « Nous réclamons justice pour ces travailleurs ! Si jamais nous n’obtenons pas satisfaction, nous entamerons des actions plus fortes et alerterons même des instances internationales », devait-il s’appesantir.