Bomb Hoaxes dans des écoles : la police compte solliciter l’aide de Beeble

La Cybercrime Unit se heurte à une rude tâche pour remonter jusqu’à l’expéditeur du mail faisant état de la présence d’un engin explosif dans une cinquantaine d’établissements scolaires. Le suspect a créé une fausse identité, se faisant appeler DISHM. Et il/elle a envoyé les courriels à travers le portail beeble.com. La police estime que c’est très difficile d’identifier les utilisateurs de cette application.

- Publicité -

La raison en est que les données passant par beeble.com sont en Encrypted Form et aucune tierce partie ne peut décrypter les informations. Même dans certains cas, Beeble ne peut le faire sans obtenir une permission de l’expéditeur. Alors que les mails comme google.com ou yahoo.com ne sont pas si cadenassés. Raison pour laquelle le Central CID compte solliciter l’aide de Beeble.com. Mais ce processus s’annonce Time-Consumig. Entre-temps, la police s’attend à obtenir quelques renseignements à partir de l’année prochaine.

Cependant, la Counter Terrorism Unit du Prime Minister’s Office se penche sut la question. Si l’option privilégiée par les enquêteurs semble être une plaisanterie de mauvais goût, cependant, ils sont toujours en alerte. « Nous ne savons pas si c’est un test par des personnes mal intentionnées pour voir si la police allait vraiment inspecter tous les établissements scolaires ciblés. Une manière de voir notre réaction, de voir si nous prenons ces menaces à la légère ou au sérieux », explique-t-on du côté du Central CID.

- Publicité -

Plusieurs écoles à travers l’île ont reçu ce mail qui a été transmis à partir de 3h du matin jeudi. L’expéditeur prétend qu’il a subi un viol durant son enfance et qu’il aurait été victime d’insultes quotidiennement lorsqu’il était scolarisé. Après avoir évoqué son « enfance difficile », il dit avoir rencontré une bande d’amis. Ils pratiquaient des tirs avec des armes à feu illégales sur des cibles comme des bouteilles et objets volants. Vu la nature de ce message, la police n’a voulu prendre aucun risque en inspectant tous les établissements qui ont reçu ce mail.

- Publicité -
EN CONTINU
éditions numériques