Le Vehicle Management System (VMS) a été lancé en vue d’assurer la flotte des véhicules de l’État (Government Vehicles), qui s’élève aujourd’hui à plus d’un millier d’engins. Le ministre des Infrastructures publiques, Bobby Hurreeram, souligne qu’il y a eu plusieurs plaintes sur les items de Record Keeping et le traitement des véhicules impliqués dans des accidents, entre autres. « Ces problèmes font qu’il y a un manque de facilités de transport dans les ministères et départements. Cela crée beaucoup d’inconvénients pour assurer un bon service », dit-il lors du lancement du VMS à Ebène.
Le ministre avance qu’un exercice de Need Analysis a été mené au cours de l’année financière 2021/2022 et plusieurs manquements avaient été relevés. C’est ainsi que le ministère et celui de la Fonction publique sont venus de l’avant avec un système de digitalisation. Désormais, les ministères et autres départements de l’État pourront maîtriser des données concernant chaque véhicule allant de l’acquisition à la consommation en carburant en passant par les coûts de réparation et maintenance, et aussi la Disposal Value. « Le VMS est la preuve de l’engagement du gouvernement à moderniser notre système en utilisant les dernières technologies », fait-il comprendre.
Pour sa part, le ministre Anjiv Ramdhany a mis l’accent sur l’importance de l’innovation technologique qu’il estime aura un impact positif dans le domaine du service public. Il précise que le VMS sera introduit sur une base pilote dans quatre ministères et par la suite, il sera étendu à tous les départements publics.