Quatre-Bornes : un récidiviste accusé d’avoir violé sa concubine pendant trois semaines

Une habitante (28 ans) de Résidence Kennedy accuse son concubin (32 ans) de l’avoir violée pendant trois semaines consécutives dans une maison à la route Bassin, Quatre-Bornes. Dans sa plainte à la police de Quatre-Bornes, elle explique avoir fait la connaissance du jeune homme début décembre, après quoi ils ont entamé une relation amoureuse. Elle est alors partie vivre chez son amoureux accompagnée de sa fille, issue d’une précédente union.
La plaignante a très vite remarqué que le jeune homme avait un comportement violent. En outre, elle a appris que ce dernier avait déjà été arrêté pour tentative de meurtre par la police en janvier. Aussi, le 24 de ce même mois, elle l’a informé de son intention de rentrer chez elle, à Résidence Kennedy.
Elle explique que le récidiviste a alors sorti un couteau, avec lequel il l’a menacée, tout en lui ordonnant de se déshabiller. Il a ensuite attaché ses mains avec un câble noué à une chaise. Après quoi il lui aurait fait subir des sévices sexuels avec une bouteille avant de l’agresser sexuellement.
La jeune femme ajoute que, du 24 janvier au 15 février, le suspect a eu des rapports sexuels avec elle chaque jour, et ce, sans son consentement. Si elle n’a pu porter plainte plus tôt, c’est parce que, dit-elle, son tortionnaire l’enfermait chez lui.
Le violeur présumé aura néanmoins fini par accepter de la laisser sortir, car elle devait se rendre en Cour de Rose-Hill jeudi après-midi dans le cadre de certaines procédures, la plaignante étant en effet séparée de son époux. Au lieu de cela, elle a profité de l’occasion pour se rendre directement au poste de police de Quatre-Bornes et tout raconter. Aujourd’hui, elle dit craindre pour sa sécurité et celle de sa fille, toujours mineure.
La police a emmené la présumée victime dans un centre de santé, où elle a été placée en observation. Les enquêteurs connaissent bien le récidiviste, qui a été arrêté en 2022 en possession de Rs 155 000 de drogue synthétique. Depuis le 12 janvier, il ne vient plus au poste pour signer le Bail Caller Register. Il est activement recherché.

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