Frederick Natian égorgé à Diolle : un voyage à Rodrigues au centre de la dispute

Son déplacement chez sa famille à Rodrigues aurait été à l’origine de la violente altercation qui l’aurait emmené à tuer Frederick Natian, lui ôtant la vie.

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Une semaine à peine après son retour de Rodrigues, Marie-Lourdes Jolicoeur, une femme qui selon certains témoignages subissait des violences au quotidien, serait passée à l’acte.

Originaire de Rodrigues, Marie-Lourdes Jolicoeur, 49 ans, vit depuis quelques années avec son compagnon, Frederick Natian, à Diolle, Vacoas.

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Subissant les coups violents de Frederick Natian, la quadragénaire a fui quelques temps à Rodrigues avant de revenir au pays, il y a quelques jours.

Dans son statement à la police, Marie-Lourdes Jolicoeur a expliqué qu’elle était rentrée sous l’insistance de Frederick Natian et qu’elle avait pensé qu’il avait changé.

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Samedi dernier, alors que Frederick Natian se serait à nouveau alcoolisé, il aurait remis sur le tapis le voyage de sa compagne à Rodrigues.

Les choses se sont envenimées selon Marie-Lourdes Jolicoeur et elle se serait saisie d’un cutter avant de poignarder son concubin sur plusieurs partis du corps.

Toujours selon ses dires, la maison étant dépourvue d’électricité, ni Frederick Natian ni elle n’aurait jugé la gravité de la blessure, et ils se seraient mis au lit.

Ce n’est qu’à son réveil dimanche matin que Marie-Lourdes Jolicoeur aurait constaté que son compagnon avait rendu l’âme.

Elle a, ainsi, cherché de l’aide auprès des voisins.

Mandée sur les lieux, la police a retrouvé le corps sans vie de Frederick Natian.

L’autopsie du quinquagénaire a attribué le décès de ce dernier à une section de la carotide. La victime portait également plusieurs blessures au corps.

Entre-temps, Marie-Lourdes Jolicoeur a été placée en état d’arrestation et traduit en cour de Curepipe hier ou une charge provisoire de meurtre a été retenue contre elle.

La police ayant objecté à sa remise en liberté conditionnelle, elle a été reconduite en détention policière. Même si elle ne nie pas avoir poignardé son concubin, Marie-Lourdes Jolicoeur se défend en appuyant sur le fait qu’elle a également été agressée pendant l’altercation.

 

 

 

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