Gérard Louise, directeur de la Mauritius Society of Authors (MASA), suspendu de son poste, n’aura sans doute pas à attendre encore 13 ans avant d’être fixé sur ses chances de retrouver son fauteuil à Beau-Bassin. S’il a été récemment acquitté par la Cour intermédiaire dans une affaire de piratage, il lui faudra, toutefois, faire preuve de patience car ses tracasseries judiciaires ne sont pas pour autant terminées. Et dans cette optique, son retour à la MASA, dit-on, avis légal à l’appui, ne serait pas éthique. Gérard Louis attend actuellement le jugement de la Cour industrielle dans une affaire où il est poursuivi sous une charge formelle de « using office for gratification » sous la Prevention of Corruption Act (POCA). Il lui est reproché d’avoir fait preuve de favoritisme en recrutant huit employés de la société sans passer par les procédures en vigueur, soit un appel d’offres dans ce cas. Entre-temps, certains d’entre ces derniers, recrutés entre 2005 et 2008, ne font plus partie du personnel de la MASA. Et ceux qui y sont toujours seront assignés comme témoins dans cette affaire. Un retour de Gérard Louise à la MASA mettrait tous les concernés dans une situation embarrassante, si ce n’est conflictuelle.
Gérard Louise, qui a manifesté son soulagement et son état d’esprit, après le jugement du magistrat Nithiraj Bisnathsing dans l’affaire de piratage qui l’opposait à Sony Music, a hâte de retrouver son poste.
