ESCALE À SAINT BRANDON : Océan miniature, îles minuscules

En août 2013, la rencontre de Thierry Léon, journaliste-photographe, se déroule dans l’archipel de Saint Brandon – une trentaine d’îles minuscules, presque des bancs de sable. Thierry Léon ouvre une fenêtre sur la pêche, la vie aquatique, les récifs coralliens et le paradis des oiseaux. Car l’archipel à 450 milles nautiques au nord-ouest de Maurice est connu comme un sanctuaire naturel – l’archipel-Nature perdu dans l’océan Indien. A l’écart du tourisme traditionnel, c’est une destination de pêche mais aussi un sanctuaire pour des milliers d’oiseaux au milieu d’une végétation luxuriante. A travers une centaine de photos en couleur et en noir et blanc, Thierry nous livre ses souvenirs les plus marquants – un récit passionnant et émouvant sur l’archipel. Le photographe apporte son témoignage de la richesse culturelle de l’archipel à travers des photographies principalement axées sur la pêche et les oiseaux peuplant Albatross, l’île située au nord de l’archipel, dont le principal attrait est d’ordre ornithologique. L’île Raphaël connue pour la pêche est balayée par les vagues et les vents marins. On y trouve le quartier général de Raphaël Fishing, bénéficiaire du bail depuis très longtemps. Avec ses séries thématiques, Thierry Léon offre des images poignantes, révèle une véritable passion du lieu et parvient à rendre compte de ce qui caractérise la subsistance d’un archipel intacte. De son expérience est née une exposition de photos. L’émotion et les sensations qu’il a contenues tout le long du voyage lui font dire que les images réalisées sur place sont plus importantes que le voyage lui-même (27 heures en bateau). Thierry photographie le présent de l’archipel-Nature pour mieux scruter ce que le passé a laissé. Les détails anodins de ses photographies trahissent un état d’esprit particulier lorsqu’on débarque sur des îlots isolés et préservés. Lorsqu’il photographie les oiseaux, le choix de la couleur s’impose spontanément afin de restituer le sanctuaire. Lorsqui’l opte pour le noir et blanc, c’est pour mieux traduire la sensualité des matières. Ces expérimentations donnent naissance à des images d’organismes vivants figés dans la photo.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -