Nouvelle démission à la magistrature : Départ inattendu de Poojanjali Baichoo

La magistrature mauricienne est une fois de plus ébranlée par une démission de ses jeunes pousses. Après le départ de Valentine Mayer, c’est maintenant au tour de Poojanjali Baichoo de rendre son tablier. Actuellement en service au tribunal de Curepipe, la magistrate Baichoo, nommée l’année dernière, a soumis sa démission, invoquant des raisons personnelles.

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Poojanjali Baichoo continuera d’exercer ses fonctions jusqu’au 30 mai pour terminer les affaires en cours.  Ce nouveau départ met en lumière les défis profonds auxquels fait face la magistrature mauricienne. Les motifs exacts de son départ restent pour l’instant inconnus.

Admise au barreau en septembre 2016, elle avait rejoint le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) en tant que Temporary State Counsel, après avoir travaillé dans le privé auprès . Promue State Counsel, elle a été la subalterne de l’ancien Assistant DPP Azam Neerooa, actuellement juge à la Cour suprême. Elle s’est inscrite dans l’actualité locale lorsqu’elle a accordé la liberté conditionnelle aux frères de Keegan Etwaroo, dénonciateur du Black Label stag party, et arrêtés pour culture de cannabis.

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La magistrature, déjà sous pression, doit trouver des solutions rapides pour pallier à ce déficit de personnel et garantir un traitement efficace des affaires. Les départs successifs de magistrats comme Valentine Mayer et Poojanjali Baichoo mettent en lumière les défis urgents à relever et trouver les raisons profondes de ces départs de si jeunes magistrats.

Dans les coulisses la nouvelle du départ imminent d’un  autre magistrat de la cour intermédiaire envisagerait également de partir pour avoir été pris par le virus politique.

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