Jabiir Papuretty (27 ans) comparaîtra devant le tribunal de Port-Louis dès que son médecin traitant aura donné le feu vert. Le suspect est actuellement sous observation à l’hôpital Brown-Séquard car il dit souffrir de problèmes mentaux. D’ailleurs, son interrogatoire est suspendu pour le moment et les enquêteurs attendent un rapport psychiatrique sur l’état mental du suspect. Ce dernier s’était mis à raconter qu’il pouvait faire exploser tout le bâtiment de l’ambassade de France et qu’il allait poignarder tous ceux qui auraient eu l’intention de se mettre sur son chemin le vendredi 17 mai. Sauf que le plan qu’il a raconté à la Major Crime Investigation Team (MCIT) ressemble davantage à de la fiction. Raison de plus pour laquelle la police a demandé qu’il soit temporairement interné à l’hôpital psychiatrique Brown-Séquard pour une évaluation de ses facultés mentales.
Cet habitant de Vallée-Pitot s’était présenté devant le portail de l’ambassade de France de la rue St-Georges à Port-Louis en fin d’après-midi du vendredi 17 mai où un agent de sécurité lui avait interdit l’accès. Il avait alors menacé de dynamiter le bâtiment avant de quitter les lieux.
Les Casernes Centrales avaient été alertées et une escouade de policiers l’avait interpellé alors qu’il marchait à la rue Desroches, Port-Louis. Jabiir Papuretty paraissait hésitant lorsque les policiers l’avaient questionné et il avait finalement avoué qu’il avait proféré des menaces susmentionnées.
Il avait en sa possession un objet explosif artisanal. Ce n’est que plus tard que l’Explosive Handling Unit de la police avait confirmé qu’il s’agissait d’un assemblement des pétards. Le jeune homme avait expliqué qu’il voulait ‘dynamiter’ le bâtiment à cause de la position de la France sur le conflit en Palestine. Il fait l’objet d’une accusation provisoire sous les dispositions de la Prevention of Terrorism Act (PoTA).

