Marché du travail : Talenteum consacre une étude aux aspirations des jeunes Africains

- « L'esprit d'entreprise est florissant parmi les jeunes Africains »

La société panafricaine Talenteum, spécialisée dans les ressources humaines et le travail à distance, a réalisé une étude auprès de 1 000 jeunes Africains, mettant en lumière leur vision, mais aussi leurs attentes, pour le développement de l’Afrique.

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Ces derniers mois, Talenteum a interrogé un millier de jeunes du continent. Leur vision : un continent où l’énergie, l’Internet, l’éducation et l’employabilité ouvrent les portes d’un avenir radieux. En tant qu’acteur panafricain des ressources humaines et du télétravail international, Talenteum tiendra compte des résultats de cette étude pour contribuer à transformer les aspirations de ces jeunes en réalités concrètes, forgeant un chemin vers un avenir inclusif et durable pour l’Afrique

« Nous avons réalisé cette étude pour mieux comprendre les aspirations et les priorités de notre communauté de talents, car nous croyons fermement que leur voix est essentielle. En interrogeant ces jeunes Africains, notre objectif était de mettre en lumière les domaines clés où des investissements et des initiatives sont nécessaires pour libérer le potentiel de cette génération qui se trouve sur le marché du travail. L’énergie, l’Internet, l’éducation et l’employabilité sont les piliers sur lesquels repose le développement durable et inclusif de l’Afrique », explique Nicolas Goldstein, cofondateur de Talenteum.com.
Ces jeunes sont d’avis que les investissements prioritaires doivent se faire dans l’énergie (40%) et l’Internet (25%). Ils identifient l’accès à une énergie fiable et un Internet abordable comme des leviers essentiels pour le développement. L’Internet est vu comme le fondement de la croissance économique, facilitant l’innovation et l’intégration dans l’économie mondiale.

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Troisièmement, l’éducation est perçue comme la clé pour libérer le potentiel de la jeunesse africaine. « Mais le développement de l’éducation reste freiné par des coûts élevés, notamment en Ouganda et en Afrique du Sud. Les taux de déscolarisation élevés montrent la nécessité d’améliorer l’accès à l’éducation. Les initiatives visant à réduire la déscolarisation sont cruciales pour offrir des opportunités à la jeunesse. Dans des pays comme l’Ouganda et l’Afrique du Sud, l’éducation, qu’elle soit publique ou privée, est souvent hors de portée pour de nombreuses familles. Investir dans l’éducation est crucial pour former une génération prête à relever les défis technologiques et économiques », explique Talenteum.

Le quatrième défi est l’employabilité. Les taux d’employabilité des jeunes varient considérablement à travers l’Afrique. L’Afrique du Nord bénéficie ainsi des taux les plus élevés grâce à des politiques favorables et des investissements dans la formation, tandis que l’Afrique subsaharienne, elle, fait face à des défis persistants. « La formation professionnelle et les stages peuvent améliorer ces taux, offrant de meilleures perspectives d’emploi. »

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L’étude aborde aussi l’entrepreneuriat. « L’esprit d’entreprise est florissant parmi les jeunes Africains », avec 35% des jeunes en Afrique du Nord envisageant de lancer leur propre entreprise. L’entrepreneuriat est vu comme une solution pour résoudre les problèmes quotidiens par l’innovation.

« Favoriser l’entrepreneuriat peut catalyser la croissance économique et résoudre les défis locaux. Le succès des startups varie selon les régions, soulignant l’importance du soutien en termes de formation et de financement. Cela souligne l’importance de soutenir les jeunes entrepreneurs avec des programmes de formation et un accès au financement pour maximiser leur impact et leur durabilité. »

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