Avortement : La loi méconnue par 9 Mauriciennes sur 10

Le ministère de la Santé a mené une étude sur l’avortement dans notre République qui a révélé que 9 femmes sur 10 ne connaissent pas la loi mauricienne sur l’avortement.

C’est important que vous les jeunes, garçons et filles, sachiez premièrement ce qu’est un avortement ; deuxièmement, ce que la loi mauricienne précise à ce sujet et, troisièmement, quelles sont ses séquelles psychologiques. Notre objectif n’est pas de condamner les personnes, mais d’avoir une parole de vérité sur cette réalité et sur ses conséquences.

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Un avortement a pour but de se débarrasser d’une vie humaine qui, comme la nôtre, a commencé à se développer. L’avortement a pour effet d’arrêter cette vie humaine en formation dans le ventre maternel et de l’expulser de l’utérus. Cela revient à tuer ce bébé en devenir qui dérange la femme qui le porte pour diverses raisons : soit parce qu’elle est trop jeune, soit parce qu’elle n’est pas mariée, soit parce qu’elle ne désire pas avoir d’autres enfants ou parce que ce bébé en devenir n’est pas accepté par son papa qui lui a transmis la vie et qui veut que la maman du bébé qui grandit en elle s’en débarrasse.

Une loi votée en 2012 dans notre République de Maurice a défini que l’avortement ne peut être pratiqué que dans 3 conditions précises qui doivent être confirmées par 3 médecins :

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  • Que cette grossesse met la vie de la future maman en danger.
  • Que le bébé qu’elle porte aura de graves malformations.
  • Que cette grossesse résulte d’un cas de viol ou d’un cas d’inceste d’une fille de moins de 16 ans.

L’avortement reste la mise à mort d’un humain dont le cœur a commencé à battre et qui travaille assidûment pour se développer et venir au monde. De nombreuses associations pro-vie à travers le monde continuent à passer le message que l’avortement tue non seulement un humain en devenir, mais qu’il blesse aussi le cœur de la maman et du papa qui n’oublieront pas qu’ils se sont débarrassés de leur propre enfant et ne lui ont pas permis de venir au monde. Cet enfant qui n’a pas pu naître.

C’est pourquoi c’est important de pouvoir vivre, alors, un parcours de guérison intérieure pour regretter la violence faite à son propre enfant. Cela permet de redevenir un humain épanoui qui n’aura pas une conscience assombrie qui peut se manifester par des sentiments négatifs et déboucher sur des actes de violence.

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Nombreux sont les adultes qui ont témoigné des effets négatifs de l’avortement dans leur vie et comment ils ont pu s’en sortir et retrouver une stabilité psychologique en se retrouvant dans des associations pro-vie où ils parlent de leur parcours et de leur désir de retrouver une stabilité affective, au lieu de continuer à broyer du noir.

Monique Dinan

 

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