L’ancien Deputy General Manager du Central Electricity Board (CED), Hassen Fakim, est pressenti pour être le nouveau Chairperson de cet organsime para-public. C’est du moins ce qu’on laisse entendre en cette fin de semaine dans les couloirs du ministère de l’Énergie et des services publics. Le principal concerné avait été suspendu de ses fonctions en juin 2016 alors que le CEB était sous le contrôle ministériel d’Ivan Collendavelloo.
À l’époque No 2 du CEB, Hassen Fakim avait été sanctionné pour une histoire de fuite d’information qui se serait déroulée en octobre 2015. Le CEB et le ministère des Services publics avaient mal digéré le fait que Paul Bérenger, alors leader de l’opposition, avait pu avoir accès à une copie d’une lettre, en date du 8 octobre 2015, signée par le directeur général du CEB de l’époque, Gérard Hébrard, portant sur le projet de centrale à gaz aux Grandes-Salines. Le nouveau gouvernement veut visiblement rendre justice à Hassen Fakim, selon les informations émanant des milieux avisés. Il est ainsi donné comme favori pour être le prochain président du conseil d’administration du CEB.
Depuis sa prise de fonction en tant que ministre, Patrick Assirvaden se penche sur plusieurs dossiers et nominations effectuées au CEB par le gouvernement sortant. Le Management a été sommé de fournir des explications notamment au sujet de certaines décisions prises avant les élections générales. La confirmation de certains proches du gouvernement MSM au sein de l’establishment du CEB ferait d’ailleurs sourciller.
Un autre dossier qui fait jaser ces jours-ci au CEB est la manière dont celui qui assumait le poste de General Manager du CEB, Rajden Chowdharry, a pris la porte la porte de sortie aussitôt le verdict des urnes et la victoire sans appel de l’Alliance du Changement. Une autre situation qui nécessite ces jours-ci un examen approfondi concerne le package salarial qui aurait été accordé à Rajden Chowdharry lors de sa confirmation en tant que General Manager du CEB en 2023, le principal concerné percevant un salaire de Rs 380 000 par mois.
Quittant la compagnie en tant que GM, il aurait bénéficié ainsi d’un gros package salarial de plus de Rs 10 millions. En sus de cela, sa pension à vie se chiffre à presque Rs 200 000 par mois.