Droits des femmes — Anishta Babooram : « Les femmes doivent s’unir pour briser les stéréotypes sociétaux »

« Les femmes doivent se soutenir et s’élever mutuellement afin de briser les stéréotypes sociétaux et favoriser des avancées significatives vers une société plus inclusive et équitable. » C’est ce qu’a déclaré la Junior Minister au ministère de l’Égalité des genres et du Bien-être de la famille, Anishta Babooram, lors d’une table ronde tenue ce vendredi à l’Open University of Mauritius (OUOM), à Réduit.

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Organisé par le Community Engagement Cell (CEC) de l’OUOM dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes des Nations Unies 2025, l’événement s’articulait autour du thème inspirant de cette année, à savoir Accelerate Actions: Let’s Break Stereotypes. Il a réuni des représentants du monde académique, de la société civile et du secteur industriel, avec pour objectif de favoriser un dialogue constructif et de faire avancer la cause de l’égalité des genres.

Cette initiative du CEC a servi de plateforme pour le réseautage et le plaidoyer politique, veillant à ce que les discussions sur l’égalité des genres se traduisent par un impact concret dans la société. Dans son discours, la Junior Minister a souligné que, dès leur plus jeune âge, les filles sont conditionnées par des normes sociétales restrictives qui limitent leurs aspirations à la sphère domestique, freinant ainsi leurs perspectives de carrière.

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Selon elle, il est donc grand temps d’abandonner « les stéréotypes dépassés qui dépeignent les femmes comme incapables d’exercer certains métiers, soumises, ou définies uniquement par leur nature émotionnelle et bienveillante ». Les femmes « sont tout aussi capables de gérer un foyer que de diriger un pays », a-t-elle insisté, appelant à un changement urgent des mentalités afin de promouvoir l’égalité des genres et bâtir un avenir où les femmes pourront pleinement réaliser leur potentiel.

De plus, Anishta Babooram a insisté sur l’importance d’accélérer les efforts pour garantir que les femmes, qui représentent plus de 50% de la population, bénéficient d’égal accès aux opportunités dans tous les secteurs. Elle a souligné la nécessité de promouvoir une société où la parité entre les genres est atteinte, où les valeurs humaines sont préservées, et où les femmes ont l’opportunité de s’épanouir.

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Également présente lors de l’événement, la responsable par intérim de l’OUOM, Subhashini Gopee, a rappelé que la Journée internationale des droits des femmes est l’occasion de reconnaître et de célébrer les réalisations des femmes à Maurice et dans le monde entier. Elle a ainsi réitéré l’engagement de l’OUOM à autonomiser les femmes par l’éducation, soulignant que l’université compte une population étudiante majoritairement féminine. L’éducation, a-t-elle précisé, est un outil puissant permettant aux femmes de briser les barrières, de surmonter les limitations sociétales et de contribuer activement au progrès.

« Les femmes excellent dans tous les domaines, mais leur parcours est souvent semé d’embûches, nécessitant résilience et soutien », a-t-elle déclaré. Tout en reconnaissant que l’inégalité entre les genres persiste, elle a réitéré l’engagement de l’OUOM à promouvoir une culture d’inclusivité et d’égalité, en adéquation avec la vision du gouvernement pour l’égalité des genres.

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