Dans un mémoire soumis au ministère des Finances, le Mauritius Council of Social Service (MACOSS) dit souhaiter une augmentation de 40% de son budget portant le total à environ Rs 14 millions pour l’exercice 2025-26. Ce budget accru permettra de maintenir ses opérations et d’attirer des ressources humaines qualifiées, de développer son rayonnement national et la mise en œuvre de ses programmes. Il demande aussi d’allouer 10% supplémentaires pour son budget pour la formation et à l’autonomisation des personnes handicapées en vue d’améliorer leur employabilité.
Augmenter le budget du MACOSS est aussi essentiel pour terminer les travaux d’infrastructures au Regional Learning Centre à Moka. « The development of the RLC in Moka remains stalled due to insufficient capital funding. Critical infrastructure needs include perimeter fencing and site security, accessibility features for persons with disabilities, emergency exit systems, procurement of essential training and IT equipment ; and Refurbishment and maintenance works », soutient le MACOSS dans son mémoire.
Il demande par ailleurs une fourniture d’eau au rythme de 24/24h et 7/7 jours pour tout le pays, d’imposer des taxes environnementales aux entités à forte consommation d’eau et de développer des réservoirs et des forages. Sur le plan environnemental, il souhaite une amélioration des systèmes de collecte des déchets et de faire respecter les lois environnementales.
Le MACOSS fait aussi les propositions suivantes : amender la Public Gathering Act pour qu’elle soit conforme aux normes internationales relatives aux droits de l’homme, renforcer la liberté d’expression et élaborer une loi sur la liberté d’information. Il demande également de formaliser les dons politiques et le financement des partis politiques.
Les partis politiques doivent par ailleurs être selon lui officiellement enregistrés en tant qu’entités politiques, conformément aux lois du pays. Une nouvelle loi doit être promulguée à cet effet. Il réclame aussi des consultations publiques sur le projet de loi sur le financement politique afin de garantir des élections transparentes.
Concernant la corruption, le MACOSS estime que les mesures visant à la prévenir au sein des institutions nécessitent une combinaison de mesures stratégique. « With regard to corruption, the Council is of the view that measures to prevent corruption within institutions through the national budget (2025-26) require a strategic mix of (a) financial allocations, (b) policy reforms, (c) systems upgrades and (d) institutional oversight mechanisms. The Council urges the government to introduce a few critical measures to address corruption effectively, including law amendments, training of civil servants and authorities », ajoute le MACOSS.