« The Attorney General’s Office recommended that the employment of 1 368 candidates who are employed on a day-to-day basis and 95 candidates who are employed on a month-to-month basis should be terminated »
Répondant à une interpellation parlementaire de Raviraj Beechook, le ministre des Administrations régionales, Ranjiv Woochit, a fait état d’un recrutement « massif et illégal » dans les collectivités locales à la veille des dernières élections générales. Il incombe maintenant à la Local Government Service Commission (LGSC) de trancher quant à ces recrutements.
Le ministre Woochit a dénoncé des « serious mismanagement and malpractice performed by the former chairperson of the LGSC and the previous regime » . « Entre le 1er janvier et le 2 octobre 2024, 1 765 nominations ont été effectuées au sein des collectivités locales. Sur ces 1 765 nominations, il est choquant et surprenant de constater que 599 postes, principalement des postes d’éboueurs, d’ouvriers et d’ouvriers non qualifiés, ont été créés sans budget, entraînant des dépenses mensuelles d’environ Rs 10 millions. En outre, il est scandaleux que, sur les 1 765 nominations effectuées l’année dernière, 998 aient été recrutées entre le 3 septembre et le 3 octobre 2024, à peine un mois avant les élections générales ». Ce chiffre, dit-il, « représente 56,5 % du total des nominations et cela est considéré comme une grave préoccupation », explicite-t-il.
« Sur les 1 765 nominations effectuées, le recrutement de 1 731 était autorisé uniquement par l’ancien président de la LGSE, contournant ainsi entièrement l’exigence légale de prise de décision collective », fait comprendre le ministre à cet effet. Cette action unilatérale constitue une violation flagrante du règlement de 1984 de la Local Government Commission et constitue un abus de pouvoir flagrant.
Le 10 décembre 2024, la LGSC a sollicité l’avis légal du bureau de l’Attorney General pour déterminer si les nominations effectuées par l’ancien président étaient dans la logique des procédures et des règlements. Le bureau de l’Attorney General estime que toutes les nominations et/ou promotions effectuées unilatéralement par le président sont légalement incorrectes. Il est inquiétant de constater qu’aucun avis juridique n’a été sollicité avant décembre 2024, malgré le fait que ces pratiques irrégulières avaient débuté dès janvier 2022. Malgré cela, la LGSC n’a pu agir plus tôt en raison de l’absence d’un conseil d’administration pleinement constitué. La commission n’a été reconstituée que le 28 mars de cette année.
« I am apprised that out of our 1 765 appointments, the Attorney General’s Office recommended that the employment of 1 368 candidates who are employed on a day-to-day basis and 95 candidates who are employed on a month-to-month basis should be terminated. However, the decision to act upon this advice regarding these unlawful appointments rests solely with the Local Government Service Commission, which is an independent and autonomous body », declare le ministre Woochit.
D’autre part, les infractions reprochées à l’ancien président ont été officiellement signalées à la Financial Crimes Commission, et cette instance évalue actuellement les implications plus larges et les violations institutionnelles de ce recrutement massif. « Nous attendons le rapport de la FCC, qui guidera les actions administratives et juridiques à venir. À vrai dire, ce sont les citoyens ordinaires qui paient le prix de l’irresponsabilité du précédent régime. Les ressources destinées à la collecte des déchets, à l’éclairage public et aux services communautaires ont été détournées vers des nominations illégales et à motivation politique. Ce gouvernement ne tolérera pas de tels abus. Nous nous engageons à rétablir l’intégrité et la responsabilité dans tous les processus de recrutement », devait conclure le ministre.