Solidarité et intégration : Consultations avec des représentants de personnes en situation de handicap

Le ministre de l’Intégration sociale, de la Sécurité sociale et de la Solidarité nationale, Ashok Subron, accompagné du Junior Minister, Kugan Parapen, a tenu, mercredi dernier, une réunion consultative avec des représentants de personnes en situation de handicap. La rencontre s’est déroulée au siège du ministère à Port-Louis, en présence d’une dizaine de participants venus exposer leurs préoccupations et formuler des propositions.
Dans le cadre de l’engagement du gouvernement en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap et du respect de la Convention des Nations Unies relative aux Droits des Personnes Handicapées (CDPH), le ministère a engagé d’importantes réformes dans ce secteur. Un atelier de consultation, intitulé Consultation for Change, s’est tenu le 4 décembre 2024, rassemblant divers acteurs pour discuter des transformations proposées. Le 18 mars 2025, un communiqué public a été diffusé afin d’inviter le public à soumettre des propositions écrites autour de deux axes de réforme :
– la refonte du système de prestations et de pensions d’invalidité, avec une transition du modèle médical vers un modèle fonctionnel et fondé sur les droits ;
– la révision de la loi Protection and Promotion of the Rights of Persons with Disabilities Act 2024, à la lumière des observations finales du comité de la CDPH.
Les discussions du 14 mai ont principalement porté sur la réforme des prestations et pensions. Le ministre Subron a expliqué que l’une des priorités du ministère est de revoir le système d’évaluation permettant de bénéficier de ces aides. « Nous voulons mettre en place un one-stop assessment panel qui ne se limite pas à l’aspect médical, mais qui prenne aussi en compte les dimensions sociales et fonctionnelles. L’employabilité des personnes concernées sera aussi un élément clé », a-t-il mis en avant.
De son côté, le Junior Minister Kugan Parapen s’est appesanti sur l’importance d’une approche plus humaine et efficace. « Nous allons dans cette direction. Le système actuel, s’il aide certaines personnes, en décourage d’autres. Il faut le repenser pour qu’il soit plus juste et moins frustrant », a-t-il souligné.
Les représentants présents ont exprimé leur intérêt pour la réforme et ont mis en avant les failles actuelles du système. Ils ont salué la démarche du ministère et la volonté de bâtir un modèle plus équitable. « Il est essentiel de ne pas se limiter à l’incapacité, mais aussi de valoriser les capacités des personnes en situation de handicap », ont expliqué des représentants ayant fait une série de propositions.

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