Différentes formations syndicales se proposent de mettre sur pied un front commun afin de défendre les intérêts des travailleurs qui ont perdu leurs emplois vendredi dernier dans les collectivités locales. Parmi, on compte le Conseil des Syndicats, le Mauritius Trade Union Congress (MTUC) et d’autres syndicats défendant les intérêts des travailleurs dans les collectivités locales.
D’autre part, le président du Mauritius Labour Congress (MLC), Haniff Peerun, qualifie de chagrinante la situation dans laquelle se trouvent les licenciés. « Qui doit porter le chapeau? Le gouvernement sortant ou le système? La LGSC est une institution qui aurait dû être indépendante et transparente, mais est-ce que tel est le cas, car les membres de cette institution sont nommés par le Premier ministre? Comment le gouvernement sortant a pu recruter des travailleurs avec un salaire mensuel de Rs 10 250 selon le contrat pour le General Worker, car le salaire minimum est à Rs 17 500 plus le top-up de la MRA. Le contrat est illégal et il n’y a pas de travail au jour le jour », fait-il ressortir.
« Le président sortant de la LGSC doit répondre devant la justice de ses actes malveillants, piégeant ces travailleurs avec la complicité des politiciens pendant la période électorale. Pour toutes ces raisons, nous demandons que dorénavant, pour tous les postes vacants, il y ait une transparence totale, comme publication des postes vacants dans tous les journaux et les médias. Tous les candidats qui ont postulé pour des emplois dans la fonction publique et qui ont pris part aux examens doivent avoir leurs résultats détaillés. Il faut aussi rendre publics les noms des sélectionnés pour assurer la transparence. Et en cas de favoritisme, cela pourrait alors être contesté par des candidats non sélectionnés », affirme Haniff Peerun.