Au jardin d’enfants à Richelieu : Un groupe de sans domicile fixe y vit depuis des mois

À Richelieu, dans le jardin d’enfants — un espace public placé sous la responsabilité du conseil de district — des sans domicile fixe ont élu leurs quartiers depuis plusieurs mois. Hommes et femmes y ont érigé un camp où ils vivent et dorment sans être inquiétés par les autorités. Et c’est justement là que le problème se pose, au grand désarroi de certains habitants. Ces derniers voient d’un mauvais œil l’installation de ces personnes venues d’ailleurs, d’autant que la police de Petite-Rivière ne semble pas intervenir pour les déloger.

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Le conseil de district, quant à lui, reconnaît avoir été informé de la présence des sans-abri, mais affirme être impuissant sans le soutien de la police. C’est dans ce jardin que Josian Sylvio Édouard, 46 ans — arrêté en janvier dernier pour avoir causé la mort d’une fillette de 18 mois — s’était installé. La mère de l’enfant vivait également sur place, avant que Josian Sylvio Édouard, elle-même et la petite victime ne trouvent refuge chez une habitante du quartier. Ce drame, survenu le jour de l’An, avait bouleversé tout le pays.

Josian Sylvio Édouard, présenté comme un toxicomane, aurait violemment projeté l’enfant au sol. L’autopsie avait révélé que la fillette était décédée des suites d’une fracture crânienne. Depuis cet événement tragique, le jardin aurait vu l’arrivée de nouveaux occupants. Des habitants qui nous ont contactés affirment que l’endroit est devenu un repaire de drogues.

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