Volley-ball – inter-collèges féminin : Le collège Adventiste prié de quitter le terrain en plein premier set !

  • L’établissement « disqualifiée » au grand désarroi de ses joueuses, humiliées selon son professeur d’éducation physique, Maxwell Drack, alors qu’elles ont été pourtant autorisées à participer à la phase régionale qu’elles ont du reste remportée !

  • La façon de faire de deux officiers du ministère des Sports et de l’Éducation respectivement dénoncée. Une blessure psychologique évoquée après celle vécue par les filles du LCQB, il y a un mois en tennis de table

Le collège Adventiste a été « disqualifié » des quarts de finale du tournoi inter-collèges de volley-ball (18+), lundi au gymnase Pandit Sahadeo à Vacoas. Alors que ce collège menait facilement au score (11-4) face au Collège Lorette de Saint-Pierre, le match a été stoppé par des officiers du ministère des Sports et de l’Éducation, affirme Maxwell Drack, professeur d’éducation physique de ce collège ! La raison, selon lui, est que les procédures n’ont pas été respectées compte tenu du fait que le collège Adventiste avait aligné des jeunes de moins de 18 ans dans cette catégorie !

Il y a un mois, le Collège Lorette de Quatre-Bornes (LCQB) avait remporté la phase régionale de la zone 4 dans les trois catégories en tennis de table. Les filles avaient même reçu leurs médailles avant d’être sommées de les rendre par un officier du ministère de l’Éducation ! La raison ? Le collège s’était inscrit après la date limite ! À qui donc la faute si le LCQB avait été autorisé à disputer ce tournoi ?

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Ce sont cette fois les filles du collège Adventiste qui ont vécu l’humiliation, lundi dernier à Vacoas après avoir été contraintes de quitter le terrain au premier set alors qu’elles menaient pourtant au score. « Des officiers nous ont fait comprendre que nous étions disqualifiées, alors que pourtant, nous avons bien dominé la phase régionale de la zone 3 et même, nous avons été récompensées ! », déplore-t-il.

Pourquoi alors cette disqualification ? « Pour vous dire franchement, je ne comprends pas moi-même, la logique. J’avais bien fait comprendre, avant la compétition, que nous allions compléter notre équipe par des joueuses de moins de 18 ans. Cela, afin qu’il n’y ait pas de disparité. Ceux avec qui j’ai discuté étaient pourtant d’accord », déclare Maxwell Drack.

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Malheureusement, ajoute-t-il, le discours a changé ce lundi et cela l’attriste. « Ces mêmes officiers arrêtent le match pour dire cette fois que nous ne sommes pas éligibles à disputer les quarts de finale ! », fustige-t-il avant d’ajouter: « pourquoi alors nous avoir permis de disputer la phase régionale ? On aurait compris si, au départ, on nous avait interdit la compétition. Sauf que la façon dont nos filles ont été appelées à quitter la compétition est humiliante. C’est une honte pour le sport. »

Pour Maxwell Drack, ces inter-collèges étaient l’occasion rêvée pour booster le niveau du volley-ball féminin national déjà à la traîne. « Cela fait des années que je suis dans l’enseignement. J’ai aligné une fille de 13 ans et elle m’a émerveillé. Quel message veut-on désormais faire passer aux jeunes par le biais de cette démarche honteuse ? Sait-on au moins les conséquences psychologiques que ce genre de démarche occasionne ? Vivement le temps où la MSSSA était responsable de l’organisation. »

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Pour conclure, Maxwell Drack affirme avoir demandé à la direction du collège d’écrire au ministère de l’Éducation et des Sports pour faire part de leur mécontentement. « On envisageait de protester sauf que, pour le faire, il fallait payer Rs 3 000 pour une incompétence qui n’est pas la nôtre !  »

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