Menaces : Vishal Shibchurn et son fils ciblés par une plainte

Une grave altercation survenue jeudi a semé l’inquiétude à Saint-Hubert lorsqu’un habitant a été la cible d’insultes, de menaces de mort et d’une attaque à coups de pierres devant sa propre résidence. Les faits se sont déroulés aux alentours de 17h30 lorsqu’un quinquagénaire, employé comme éboueur, a entendu des individus proférer des propos injurieux devant son domicile. En sortant pour comprendre la situation, il a reconnu deux personnes bien connues de lui, résidant également à Saint-Hubert. Après les avoir réprimandées pour leur comportement déplacé, la situation a dégénéré.
L’un des hommes, identifié comme Mayur Shibchurn, aurait alors tenu des propos particulièrement menaçants à l’encontre du résident : « Ey ***, to pa ene mari narye twa, mo kapav fer touy twa mwa. » Peu après, le père de ce dernier, Vishal Shibchurn, se serait présenté sur les lieux à moto, un long sabre visible sur lui. Le quinquagénaire lui a demandé de terminer cette discussion et d’éviter un conflit. Selon lui, Vishal Shibchurn a accepté et il est parti.
Mais l’escalade de la violence ne s’est pas arrêtée là. Selon les déclarations recueillies par la police, le même groupe comprenant Mayur Shibchurn et deux autres individus seraient revenus quelques instants plus tard, pénétrant dans la cour du plaignant. Ils auraient alors lancé des pierres dans sa direction tout en proférant de nouvelles menaces de mort. Craignant pour sa vie et celle de sa famille, l’homme a immédiatement rapporté l’incident aux autorités. Son épouse aurait été témoin de l’ensemble de la scène.
Il est à noter que plusieurs des individus mentionnés sont déjà connus des services de police. Mayur Shibchurn est en liberté conditionnelle suite à l’agression d’un couple dans la localité l’année dernière. Il est actuellement tenu de se présenter régulièrement au poste de police de Cent-Gaulettes, tandis que son père, Vishal Shibchurn, est soumis à des conditions strictes de déplacement imposées par la cour. Ce dernier ne peut quitter la région de Mare- Tabac que pour des raisons médicales, et uniquement sous escorte policière. Alors qu’il n’a pas le droit de résider à Saint-Hubert car il est accusé d’avoir participé à l’agression des deux victimes avec son fils.
Ainsi, sa présence alléguée dans l’endroit laisse planer le doute sur le respect d’une des conditions que la cour lui a imposées pour lui accorder la liberté conditionnelle. Une enquête a été ouverte par la police afin de faire toute la lumière sur cette affaire troublante.

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