Égalité de genres — Le ministre Assirvaden : « Renforcer le rôle des femmes dans la gestion de l’eau »

L’importance du renforcement du rôle des femmes dans la gestion de l’eau a été soulignée par le ministre de l’Énergie et des Services publics, Patrick Assirvaden lors d’un atelier consacré à l’intégration de la dimension genre dans le secteur d’eau. Cet atelier avait pour but de présenter les résultats d’un diagnostic sur les inégalités entre femmes et hommes dans le secteur de l’eau, d’expliquer la méthode de budgétisation sensible au genre (GRB) adaptée au contexte mauricien et de lancer une réflexion sur une feuille de route nationale en vue de réduire les inégalités dans les politiques publiques.
Pour Patrick Assirvaden, cet atelier est un tournant majeur dans la politique publique mauricienne. Ainsi, sous l’impulsion du ministère de l’Énergie, le secteur de l’eau devient le terrain d’une ambitieuse réflexion sur l’égalité de genre. « Renforcer le rôle et la participation des femmes dans la gestion de l’eau, et plus largement dans toutes les composantes de la société est essentiel », a déclaré Patrick Assirvaden à cette occasion.
Il a expliqué que face à une dizaine de familles privées d’eau à Bambous, il a pris conscience que ce sont les femmes qui souffrent le plus du manque. « Ce sont elles qui assument au quotidien la gestion du foyer, du soin aux enfants, aux malades. Le manque d’eau leur inflige une double peine », concède-t-il. Il a par conséquent pris l’engagement que ces familles verront leur situation résolue sous trois semaines. « Aucun délai supplémentaire ne sera toléré », a-t-il prévenu.
Pour le ministre, l’égalité homme-femme ne peut plus être un luxe ni un sujet marginal. Elle doit être une priorité transversale, un levier puissant de transformation sociale et économique. Il s’est demandé s’il n’aurait pas fallu qu’une femme soit nommée à la tête de la CWA pour faire avancer les choses. Cependant, il a reconnu que la parité reste encore loin dans les instances techniques et de décision. Il a reconnu qu’il faudra agir à l’école, dès le plus jeune âge.
L’atelier de travail se voulait être un catalyseur. « Institutions nationales et internationales, secteur privé, académique, société civile : tous sont appelés à contribuer à cette nouvelle vision de la gestion de l’eau. En mettant l’humain au cœur des politiques, Maurice engage une démarche qui pourrait inspirer bien au-delà de ses frontières », a conclu le ministre Assirvaden.

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