FCC : Un homme d’affaires dans le viseur pour le projet d’achat d’une Porsche

La Financial Crimes Commission (FCC) s’intéresse de près à un homme d’affaires (40 ans), déjà connu de la justice pour plusieurs cas criminels. Son projet d’acquérir une Porsche Taycan GT Turbo, bolide électrique de luxe dont le prix peut atteindre près de Rs 19 millions, a attiré l’attention des enquêteurs.

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Bien que l’achat n’ait pas encore été finalisé, des démarches officielles ont été entreprises début septembre auprès d’un concessionnaire. Ce document, désormais en possession de la FCC, a déclenché une série de vérifications sur le train de vie et les revenus de l’intéressé. Les enquêteurs veulent notamment déterminer l’origine des fonds et le mode de financement envisagé pour une telle transaction.

Le businessman, habitué à faire la une, n’en est pas à sa première controverse. Le mois dernier, il a été condamné à des travaux communautaires après avoir escroqué Rs 790 000 en 2014, dans une affaire où il s’était fait passer pour une femme sur Facebook afin de piéger un policier.

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Aujourd’hui, son style de vie ostentatoire et ses fréquentations sont examinés à la loupe. La FCC n’exclut pas de le convoquer pour obtenir des explications, alors que ses habitudes, de ses activités sportives à ses relations d’affaires, suscitent la curiosité des autorités.

Ses antécédents avec la police sont multiples. En 2017, il était au cœur du scandale Bet 365 qui a vu la démission de Ravi Yerrigadoo en tant qu’Attorney General. Un an plus tard, une Française l’accusait d’agression sexuelle. Alors qu’en 2023, il faisait des accusations infondées contre deux sœurs après la saisie de 7,8 kg d’une poudre qu’il avait présentée comme étant de la cocaïne.  Finalement, le produit s’est révélé être de la farine.

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Pas plus tard que le 4 septembre, la Criminal Investigation Division (CID) de Grand-Baie l’avait interpellé pour interrogatoire après qu’un entrepreneur a rapporté le vol de Rs 40 000 dans son sac. Le délit s’était déroulé dans un gym à Grand-Baie et le plaignant affirmait avoir vu le suspect manipuler son sac. Le quadragénaire a été relâché après interrogatoire et a nié le vol.

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