« La réforme électorale est la prérogative du Premier ministre, voilà que Bérenger profitant de l’absence du Premier ministre et d’une suppléance volatile s’arroge le droit de présenter à la population le projet de réforme électorale si important pour notre avenir. Bérenger est un ministre sans portefeuille.
« Le Premier ministre n’a voulu lui donner de responsabilité. Bérenger doit se taire. Sur le fond, la réforme électorale doit faire l’objet de consultation nationale et ensuite d’un examen par le conseil des ministres avant d’être formulée par le Premier ministre. C’est un mauvais départ hélas. Bérenger a voulu tirer un capital politique sur un sujet d’importance nationale.
Il faut ouvrir les discussions sous l’égide du Premier ministre et appeler les syndicats, les forces vives, la presse, les avocats et les corps constitués afin de dégager un consensus. »
Le ML a toujours été en faveur de la réforme électorale. Je ne dis pas que je suis en désaccord profond avec la nature de la réforme présentée par Bérenger. Il a tué la réforme en faisant ce qu’il a fait »
