L’avocat Sanjeev Teeluckdharry a une nouvelle fois dénoncé ce qu’il considère comme des « delaying tactics » de la part de l’État mauricien. Intervenant à sa sortie de la Cour suprême, ce lundi 29 septembre, il a affirmé que le gouvernement cherche délibérément à retarder l’examen de l’affaire sur le fond.
Selon lui, l’État dispose déjà des réponses aux « particulars » exigés par la Cour. Pourtant, il continue à soulever des points jugés accessoires, comme la production de statistiques liées au nombre de citoyens ayant atteint l’âge de 65 ans. « Gouvernman inn sanze me policy finn res parey. Pe retard bann case constitutionel kot deba sur le fon pe retarde », a-t-il fustigé.
Me Teeluckdharry estime que cette stratégie n’est pas nouvelle. Il rappelle que des tactiques similaires avaient été utilisées dans le cadre des contestations constitutionnelles liées au réenregistrement des cartes SIM, mais aussi dans l’affaire contre l’obligation vaccinale anti-Covid qu’il avait lui-même portée devant la justice. « Zafer la pe repete », a-t-il martelé.
L’affaire, entendue ce matin par la Chef juge Rehana Mungly-Gulbul, a finalement été renvoyée au 27 octobre. La poursuite a indiqué qu’elle répondrait alors aux questions soulevées par l’État.