Un climat de tension et d’inquiétude est installé dans un établissement public du secondaire des Plaines Wilhems, suite à une série de dysfonctionnements relevés depuis la prise de fonction d’une nouvelle direction au cours des dernières vacances du deuxième trimestre. Absence prolongée, gestion contestée, méthodes jugées inappropriées et recrudescence de l’indiscipline : la situation suscite l’inquiétude des enseignants et des parents, d’autant que les autorités tardent à réagir.
Selon des informations concordantes, la responsable désignée n’a que très peu été présente sur le site après sa nomination durant les vacances du deuxième trimestre car bénéficiant d’une période prolongée de congé qui incluait les vacances d’hiver. Cette situation a rapidement suscité des interrogations, d’autant que l’intéressée est arrivée avec une réputation bien établie au sein des instances éducatives, selon des sources proches du dossier.
D’autant que sur le terrain, son approche managériale fait l’objet de critiques. À ce jour, deux réunions de personnel seulement ont été organisées depuis son arrivée, et les échanges avec les équipes pédagogiques restent quasi inexistants. Ce qui alimente un sentiment de manque de communication au sein de l’établissement. Plusieurs sources internes font état d’une gestion cloisonnée, perçue comme une stratégie de division, alimentant un malaise croissant parmi les enseignants.
Aucune mesure disciplinaire n’a été prise à ce jour
Des méthodes de communication jugées inappropriées et peu conventionnelles sont également rapportées contre la direction. La rectrice aurait demandé aux élèves de l’appeler « maman » et de la considérer comme une amie, affirment des sources internes. Cette posture, jugée inappropriée par certains observateurs, coïncide avec une recrudescence de cas d’indiscipline dans une école déjà marquée par une réputation difficile. En septembre dernier, deux cas graves de harcèlement et de comportements perturbateurs ont été signalés. Ces incidents ont nécessité le déplacement du responsable régional de la zone éducative concernée, mandaté pour initier une enquête sur place. Malgré cela, aucune mesure disciplinaire n’a été prise à ce jour à l’encontre de la direction.
Plusieurs sources affirment que la responsable bénéficierait de l’appui actif d’un ministre influent de la circonscription, ainsi que du soutien d’un conseiller principal au sein du ministère de l’Éducation. Ces soutiens supposés sont évoqués comme des éléments expliquant l’absence de réaction officielle jusqu’à présent. D’où le ras-le-bol des parents, enseignants et autres proches du dossier, qui révèlent que des éléments visuels liés à la situation, sous forme de vidéos, pourraient être diffusés prochainement, si aucune décision n’est prise dans l’intérêt de l’établissement scolaire et celui des élèves. Selon les informations recueillies, les premières mesures n’auraient été enclenchées qu’après des interventions directes venues du ministère.
La communauté scolaire reste en attente d’éclaircissements et d’actions concrètes pour rétablir un climat de sérénité et de discipline au sein de l’établissement.