Pagaille à l’arrivée des A380 à Plaisance

Chaque atterrissage d’un A380 à Plaisance se transforme en véritable parcours du combattant. Devant le flot de bagages, l’aéroport doit activer deux carrousels en même temps, obligeant les passagers, déjà épuisés par plus de vingt heures de voyage avec escales, à guetter deux tapis roulants pour repérer leurs valises. Une situation absurde qui déclenche, à chaque fois, l’exaspération. « On veut juste sortir rapidement de l’aéroport, mais devoir courir d’un carrousel à l’autre est exténuant », lâche un touriste français, visiblement agacé. Et il n’est pas le seul. De nombreux voyageurs, souvent des touristes qui découvrent Maurice pour la première fois, repartent avec une mauvaise première impression de la destination. À quoi bon vanter les charmes de l’île si l’accueil à l’aéroport est synonyme de confusion et de désorganisation ? Les responsables expliquent qu’un seul carrousel ne suffit pas à absorber le volume gigantesque des bagages d’un A380. Soit. Mais cette situation dure depuis trop longtemps. Pourquoi aucune solution n’a-t-elle été mise en place avec la compagnie aérienne ? Pourquoi laisse-t-on s’installer un tel désordre alors qu’il en va directement de l’image de Maurice ?Dans un contexte de concurrence régionale acharnée, ce dysfonctionnement banal en apparence devient lourd de conséquences. Les touristes ne retiennent pas que les plages ou les hôtels ; ils se souviennent aussi de la fatigue et de la pagaille dès leur arrivée. Et cela, franchement, ce n’est pas digne d’une destination qui se veut de premier plan.

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