Transport en commun : L’UBIW « inquiète » des dispositions du Bus Industry Bill

Le Bus Industry Bill sera présenté au Parlement prochainement. Le conseil des ministres de vendredi dernier a, en effet, agréé à la demande du ministère du Transport de demander au bureau de l’Attorney General de se pencher sur ce projet de loi destiné à réformer et moderniser l’industrie du transport en commun.

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 Les éléments clés comprendront : (a) des obligations claires pour les opérateurs et les équipages (conducteurs, receveurs) ainsi que les droits des passagers et les attentes en matière de comportement ; (b) un ou plusieurs codes de conduite pour les équipages ; (c) des procédures révisées d’octroi et de révocation des licences d’opérateur.   (d) des procédures disciplinaires et d’appel simplifiées pour réduire les retards ; (e) l’octroi de licences et la réglementation des régulateurs (f) la mise en Å“uvre d’un système de gestion de flotte pour surveiller la fréquentation, les performances et la conformité des opérateurs et améliorer le versement des subventions ; (g) la fourniture de caméras de vidéosurveillance dans les bus ; (h) la création d’un Integrated Bus Information System for passengers  (horaires et suivi des bus en temps réel)  (i) la migration vers Uncashless Fare Collection System ; et (j) l’accès du ministère du Transport et de la National Land Transport Authority aux comptes des opérateurs de bus à des fins de vérification et d’audit.

 Réagissant à la préparation de ce projet de loi, le secrétaire général de l’Union of Bus Industry Workers (UBIW), Alan Kistnen, a déclaré que le syndicat a eu l’occasion d’envoyer une correspondace au ministère du Transport pour dire qu’avant la présentation de ce projet de loi au Parlement il serait approprié de partager des informations pour que ce projet de loi ne soit pas « one-sided ».

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« Nous avons envoyé au ministère un excellent papier qui malheureusement s’est retrouvé à la poubelle et maintenant une ébauche du projet de loi est prête. Tout le monde voit et entend des agressions à l’encontre du personnel de cette industrie. Notre souci c’est la sécurité de nos membres, des passagers. Pourquoi ne venons-nous pas avec un texte de loi qui protège tout le monde. Nous considérons qu’il y a un manque de dialogue entre l’union, les représentants des travailleurs et le gouvernement. Nous pensons aussi que ce projet de loi n’accorde pas suffisamment de protection aux travailleurs et les passagers Quelqu’un m’avait posé cette question l’autre jour. Comment pouvons-nous vérifier si quelqu’un entre dans un autobus avec un objet dangereux en métal ?  Pouvons-nous ne pas installer un détecteur de métal ? C’est une position que nous avons faite et nous souhaitons que les discussions soient ouvertes dessus », a déclaré Alain Kistnen.

« Le projet de loi parle de l’introduction des caméras de surveillance dans les autobus. Avons-nous vu un passager se faire épingler par une caméra de surveillance dans les autobus ? Par contre, nous savons qu’un employé d’une compagnie d’autobus a été convoqué devant un comité disciplinaire pour avoir craché à travers la fenêtre d’un autobus alors qu’aucun passager ne s’y trouvait. Les caméras dans les autobus ne sont pas une nouveaut. Cela existe depuis les années 2000. Combien d’agresseurs ont été interpellés depuis ? L’ancien ministre Bodha avait amendé la loi pour introduire to bate to tase, komie finn tase ? Personne ne sait. Il n’y a même pas un bilan, nous sommes très déçus de la façon dont ce projet de loi a été préparé. Il n’est pas trop tard cependant. Je demande au ministère du Transport de se ressaisir et convoquer une réunion avec tous les syndicats pour discuter d’un projet de loi dans l’intérêt de tout le monde », ajoute le secrétaire général de l’UBIW.

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