Visite privée de Navin Ramgoolam à Londres : Le PM de retour demain après un bilan de santé positif

Plusieurs dossiers sensibles, dont l’affaire d’un jet-privé de Madagascar, attendent le chef du gouvernement

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Le Premier ministre Navin Ramgoolam rentre au pays ce lundi après un séjour médical d’une semaine à Londres, où il a effectué son check-up annuel. Ce rendez-vous médical, attendu depuis 13 ans, s’est soldé par des résultats positifs. Selon les informations disponibles, les examens se sont révélés rassurants, confirmant que le chef du gouvernement est en bonne santé. Il prendra l’avion ce soir et devrait être présent dès demain pour les célébrations de Divali.
Ce retour intervient toutefois dans un contexte politique et diplomatique particulièrement tendu. L’atterrissage, dimanche dernier, d’un jet privé en provenance de Madagascar sur le tarmac mauricien continue d’alimenter de vives interrogations. L’appareil, transportant des personnalités malgaches de haut rang, est arrivé dans un climat politique très sensible à Antananarivo, ce qui a suscité l’attention des autorités mauriciennes et internationales.
Les implications de cette arrivée restent à élucider, tant sur le plan des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar, que sur celui du rôle des instances locales dans la gestion de cette situation. Le gouvernement devra répondre à plusieurs questions encore en suspens, alors que les spéculations vont bon train sur la nature exacte de cette visite suite aux événements politiques à Madagascar et ses répercussions potentielles.
Par ailleurs, le PM retrouvera également sur son bureau d’autres dossiers sensibles, dont celui d’Air Mauritius. La gestion de la compagnie nationale continue de faire débat, en particulier les décisions prises par le président du conseil d’administration, Kishore Beegoo, qui suscitent remous et préoccupations dans les milieux concernés. Entre situation régionale complexe et turbulences internes, Navin Ramgoolam entamera son retour dans un climat où les attentes sont nombreuses, tant sur le plan diplomatique qu’institutionnel.

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