Vendredi dernier, le Cabinet ministériel a formellement pris note du rapport de l’Office of Public Sector Governance (OPSG) qui révèle des faiblesses structurelles et opérationnelles majeures au sein de la National Transport Corporation (NTC).
Le document met en évidence une série de lacunes et de dysfonctionnements qui entravent l’efficacité de la compagnie nationale de transport.
Heureusement, ce constat critique n’est pas sans solution. Le rapport OPSG est assorti d’un Plan d’Action détaillé que le Cabinet a validé pour l’application de ses recommandations. L’objectif est clair : assainir la situation, rationaliser les opérations et améliorer de manière significative l’efficacité des services de transport national.
Les réformes ciblent de front dix domaines stratégiques considérés comme prioritaires. Des lacunes particulièrement importantes ont été identifiées dans la gestion financière de la NTC, et cette révision s’accompagnera d’une refonte nécessaire de la structure organisationnelle pour la rendre plus agile et performante. Les opérations de base sont également visées, notamment l’optimisation des opérations de trafic/réseau et la modernisation du secteur de l’ingénierie. Le rapport insiste aussi sur la nécessité de renforcer l’Audit Interne et d’améliorer la Gouvernance d’Entreprise.
Parallèlement, la gestion des Ressources Humaines doit être revue, tout comme les procédures d’achats et la modernisation des technologies de l’information. En substance, la feuille de route vise une efficacité globale accrue, couplée à une indispensable rationalisation des coûts.

