L’abattage de quatre arbres à la plage publique de Telfair à Souillac ne laisse pas indifférents les Mauriciens. Et avec raison. Toutefois, l’insensibilité et la non-réaction qui prévalaient sous l’ancien gouvernement face à ce genre de doléances citoyennes sont révolues.
La Beach Authority (BA), qui a la responsabilité des plages publiques de la République, tient à rassurer le public dans ce cas-ci. Elle explique que cette décision a été prise car ces arbres, un filao situé à l’entrée de la plage et trois badamiers à proximité des toilettes, ont été classés « dangereux » par les services Bois et forêts,
Le filao penché pouvait à tout moment céder, comme on a pu hélas le voir sur d’autres plages, tandis que les trois badamiers avaient provoqué des fissures sur certaines structures en béton à proximité des toilettes. Ce qui constituait un risque réel pour les usagers de la plage et les infrastructures publiques environnantes.
Ce constat découle d’une visite sur place par les services Bois et forêts, à la demande de la BA. Après la confirmation de la dangerosité des arbres, une autorisation d’abattage formelle a été émise. Les travaux ont été réalisés sous la supervision d’un représentant de Forestry Services, afin de garantir le respect des procédures de sécurité.
La BA souligne que cette décision a été prise uniquement dans l’intérêt de la sécurité du public, afin d’éviter tout risque de chute d’arbres ou de dommages supplémentaires aux infrastructures. Elle tient aussi à faire ressortir que l’autorisation d’abattage délivrée par les Services forestiers est assujettie d’une condition, à savoir celle de replanter trois fois le nombre d’arbres abattus.
La BA assure que le nécessaire sera fait afin de préserver le cachet naturel de la plage.
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Dépôt sauvage de déchets
Des citoyens responsables dénoncent
Un jeune camionneur a été filmé en flagrant délit de dépôt sauvage de déchets sur un terrain vague à Henrietta le matin du 25 novembre. Une fois la vidéo transmise à la police de l’Environnement, celle-ci n’a pas tardé à monter une opération pour mettre le grappin sur un habitant de Gros-Billot, New Grove. Le contrevenant doit s’acquitter d’une amende de Rs 25 000 et aussi enlever les ordures laissées sur place.
Cette initiative citoyenne, qui a ensuite été relayée à l’autorité compétente pour les actions nécessaires, est vivement saluée et encouragée face à des comportements irrespectueux à l’environnement. Depuis janvier, la police de l’Environnement a enregistré 1 215 cas de « littering », 73 cas de déversements sauvages d’ordures, parmi lesquels 64 impliquaient des camions.
Chaque infraction de dumping est passible d’une amende de Rs 25 000. La police de l’Environnement prévient qu’elle continuera d’appliquer une politique de tolérance zéro envers les contrevenants. En cette fin d’année avec les grands nettoyages, contrôle renforcé de cette unité qui met en garde ceux qui croient que tout déversement sauvage dans la nature est permis.
Elle encourage aussi la participation du public pour signaler les cas de dumping ou de comportements irresponsables sur le numéro WhatsApp 52505151.

