PORT-LOUIS : Le Night Market du 12 décembre au 11 janvier

Des stands seront installés des deux côtés de la rue Desforges où aucun véhicule ne sera autorisé à y stationner

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Le Conseil des ministres a approuvé la promulgation des Local Government (Fees) (Temporary Provisions) Regulations 2025, qui prévoient des frais occasionnels à payer par les colporteurs pour la période du 12 décembre 2025 au 11 janvier 2026, ainsi que le plan d’action permettant aux colporteurs d’opérer durant la période festive. Cette dérogation concerne principalement les marchands ambulants de la rue Desforges qui pourront opérer légalement de 18h à 1h du matin. Cette décision découle directement des travaux d’un comité interministériel présidé par le ministre des Terres et du Logement, Shakeel Mohamed, qui a permis d’aboutir à un compromis attendu depuis plusieurs semaines. Des stands seront installés des deux côtés de la rue et aucun véhicule ne sera autorisé à y stationner.

Le Comité interministériel s’est réuni à plusieurs reprises pour analyser les propositions et, après discussions, a établi les principes directeurs généraux selon lesquels les marchands ambulants seront autorisés à exercer temporairement uniquement durant la période festive, soit du 12 décembre 2025 au 11 janvier 2026, contre le paiement de frais journaliers oscillant entre Rs 150 à 500. Seuls les marchands ambulants résidant dans la juridiction de l’autorité locale concernée seront autorisés à y opérer. Les autorités locales ont identifié des endroits appropriés et accessibles où les colporteurs pourront exercer leurs activités. À Port-Louis, la mairie organisera ce marché de nuit. Chaque emplacement sera équipé de sanitaires, d’éclairage, de dispositifs de sécurité et de prévention incendie. Les marchands devront, eux, investir dans des structures uniformes, afin d’offrir un cadre propre et harmonisé. Le ramassage des déchets et le nettoyage seront assurés quotidiennement, après la fin des opérations, par les autorités locales.

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On a fait un détour, hier, à la rue Desforges, à la rencontre de ceux qui devraient normalement occuper des étals le long des rues de la capitale durant cette période. Salim, 50 ans, se dit satisfait de cette décision, mais soutient que « des rumeurs prétendent que des gens n’habitant pas la capitale et d’autres qui n’ont jamais opéré comme marchands ambulants seront de la partie. Ce serait injuste ! J’espère que des couacs et le manque de transparence ne viendront pas jouer les trouble-fête. » Même son de cloche du côté de Fazila : « On est content car on le mérite. J’ai fait ce métier toute ma vie et il était inconcevable qu’on nous interdise d’opérer durant ces deux mois. »

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