Le mardi 2 décembre 2025, une plainte formelle pour harcèlement sexuel a été déposée auprès de la Police Internal Assessment Cell (PIAC) de la CCID. Le mis en cause est un Sous-Inspecteur responsable de la DSU (Divisional Support Unit) Metro Nord.
La plaignante, une Woman Police Constable (WPC), dénonce des abus verbaux et physiques de la part de son supérieur. Dans sa déclaration, transmise aux instances supérieures, la WPC affirme qu’elle et d’autres collègues féminines seraient victimes d’abus et de comportements jugés contraires à l’éthique de la part du Sous-Inspecteur.
La plainte va au-delà du harcèlement en soulevant des allégations de connexions politiques présumées. Le Sous-Inspecteur aurait, selon la correspondance, des affinités avec un député de la circonscription No 3.
La correspondance accuse également le mis en cause d’être un « élément clé de la conspiration » dans un système de trafic d’influence affectant le processus décisionnel au sein de la force policière.
Malgré plusieurs signalements effectués auprès du Police Headquarters (PHQ), aucune mesure n’aurait été prise à ce jour contre le policier. Les victimes qui ont osé s’exprimer seraient confrontées à des menaces de transfert.
Ce climat d’impunité et de peur aurait mené à une enquête interne au sein de la division Metro Nord. Cette enquête a révélé un « risque élevé » que les WPC concernées soient sujettes à la dépression et puissent se livrer à des « actes désespérés », alerte la correspondance.
Outre le harcèlement, le Sous-Inspecteur est également accusé d’avoir tenté de proposer des paiements anticipés à des policières pour des « relations d’un soir », ciblant particulièrement les WPC stagiaires.
Il est par ailleurs souligné que ce ne serait pas la première plainte pour harcèlement sexuel déposée contre le Sous-Inspecteur. Cette récidive apparente fait de lui, selon la plainte, une « menace directe pour notre Force de police et la société ».
Une allusion est même faite à l’ancien Commissaire de Police, Anil Kumar Dip, suggérant que ses actions passées pourraient servir d’« inspiration » à de tels comportements.

