Dans sa réponse à la question de la députée Stéphanie Anquetil concernant le Shelter L’Oiseau du Paradis, la ministre de l’Égalité des genres et du Bien-être familial, Arianne Navarre-Marie, a d’abord rappelé que le refuge est fermé depuis le 5 juin dernier, et ce, à la suite d’un incident survenu le 1er juin, date à laquelle trois mineurs s’étaient évadés. Un test rapide de dépistage de drogues avait révélé un résultat positif au cannabis pour deux des enfants, dit-elle. En fin des échanges, la ministre a été confrontée sans ménagement au sujet des éléments de ses réponses par la Chief Whip, Stéphanie Anquetil et Annabelle Savabaddy.
En ce qui concerne la capacité d’accueil, le centre peut accueillir jusqu’à 30 garçons âgés de 5 à 17 ans. Quant au personnel, 33 éducateurs, deux agents généraux, trois agents d’entretien et deux cuisiniers du National Children’s Council ont été redéployés au centre Cap L’Espoir, à Cap-Malheureux, depuis le 1er décembre. Un gestionnaire de refuge a également été nommé par le conseil d’administration du National Children’s Council; il a pris ses fonctions le 3 décembre.
La ministre poursuit en indiquant que le centre devait reprendre ses activités à partir du 4 décembre, ajoutant que son ministère « veillera à ce que l’établissement respecte toutes les normes de sécurité et réglementaires » prévues par les Residential Care Institution for Children Regulations 2022. Une équipe dédiée d’agents du ministère de l’Égalité effectuera d’ailleurs des visites régulières pour s’assurer de la pleine conformité du refuge à ces normes, a-t-elle précisé.
Le refuge est actuellement en rénovation, avec des travaux de peinture, l’installation de protections anti-intrusion et le remplacement de carreaux en céramique. Ces travaux, lancés après un appel d’offres, ont débuté le 15 novembre pour s’achever le 3 décembre.
La ministre a également précisé que tous les membres du personnel étaient présents hier, à l’exception de six employés, actuellement en congé.
Elle a aussi souligné que les éducateurs ont suivi, en novembre dernier, une formation en psychologie de l’enfant et en cadre légal, dispensée par des cadres supérieurs de son ministère en collaboration avec l’Ong Pedostop. Des formations continues seront par ailleurs régulièrement proposées afin de renforcer les compétences du personnel et garantir une prise en charge de qualité des enfants.

