Gestion du travail en période de fortes pluies : un protocole envisagé pour tous les travailleurs

Les pluies torrentielles et les risques climatiques croissants dans la région de l’océan Indien ont été placés au cœur des échanges lors d’une table ronde ministérielle, tenue hier, mercredi 17 décembre, à l’Atal Bihari Vajpayee Institute of Public Service and Innovation, à Côte-d’Or.

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Cette rencontre régionale a réuni les ministres du Travail et des Affaires sociales de Maurice, Madagascar, de l’Union des Comores et des Seychelles, autour des enjeux du travail décent face aux bouleversements climatiques, numériques et technologiques auxquels sont confrontés les États insulaires.

Présent à l’ouverture, le ministre du Travail et des Relations industrielles, Reza Uteem, a insisté sur la nécessité de renforcer la résilience climatique, dans un contexte où les phénomènes météorologiques extrêmes ont un impact direct sur l’emploi, les conditions de travail et les économies insulaires. Il a souligné l’importance de partenariats régionaux solides pour mieux faire face à ces défis communs et transformer les échanges en actions concrètes.

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La multiplication des épisodes de fortes pluies soulève également la question de la gestion du travail lors des avertissements météorologiques. Si certains travailleurs peuvent quitter leur lieu de travail, d’autres, notamment dans le secteur privé, doivent attendre la décision de leur employeur avant de rentrer chez eux, a expliqué le ministre.

Face à cette réalité, le gouvernement a mis en place un comité technique, placé sous la présidence du secrétaire au Cabinet. Ce comité s’est déjà réuni et un projet de protocole est à l’étude, destiné à encadrer l’ensemble des travailleurs, du secteur public comme du privé, dès l’émission d’un avertissement par les services météorologiques. Le document doit être soumis prochainement au Conseil des ministres pour examen.

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Parmi les autres défis soulevés au cours des discussions figurent le vieillissement de la population, la diminution de la main-d’œuvre active, le recours croissant à la main-d’œuvre étrangère et la nécessité de renforcer la mobilité du travail entre les îles de la région.

 

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