2026 en vue : ce que des Mauriciens se promettent pour la nouvelle année

À l’aube de 2026, les résolutions des Mauriciens se construisent loin des rêves. Elles parlent surtout de tenir bon, jour après jour. Les priorités. elles prennent une tournure très terre à terre. Loin des promesses irréalistes, la nouvelle année s’ouvre entre espoir et prudence. Pour beaucoup de Mauriciens, l’objectif est clair ; mieux gérer le quotidien.

- Publicité -

La nouvelle année représente, pour Dipshika Somaroo, un véritable point de départ. Étudiante universitaire en troisième année, elle abordera 2026 dans une logique de réflexion et de progression personnelle. Le bien-être occupe une place centrale dans ses objectifs, avec la volonté de maintenir une pratique sportive régulière, de faire davantage attention à son alimentation et de préserver une paix intérieure. Convaincue que le changement durable passera par la patience et la constance, elle choisira d’avancer à son rythme, sans précipitation. En parallèle, Dipshika souhaitera nourrir son esprit au-delà du cadre universitaire, en lisant davantage et en s’ouvrant à des sources de connaissance plus larges. D’ici la fin de 2026, elle espère constater une évolution physique et mentale tangible, signe d’un engagement personnel assumé.

Anouchka fait le choix de l’essentiel. Ses résolutions s’articulent autour de la discipline personnelle et d’un mode de vie plus intentionnel, avec une priorité claire, mieux gérer son argent en évitant les dépenses inutiles. L’année s’annonce aussi placée sous le signe de l’équilibre, entre travail, santé et vie personnelle. Méditer plus régulièrement, remettre de l’ordre dans son espace de vie et prendre le temps de marcher, de grimper, de respirer, au moins une fois par mois, font partie de ses objectifs concrets. Au quotidien, elle souhaite manger plus sainement, s’entraîner avec régularité et s’accorder des moments de soin pour préserver son bien-être. Professionnellement, Anouchka vise l’excellence, avec des objectifs clairs et assumés. Mais elle tient aussi à ralentir, à moins gaspiller son temps, son énergie et ses émotions, et à consacrer davantage de moments à ses parents et à sa famille.

- Publicité -

 

Zainab Soyfoo dresse sa réflexion sur le temps qui passe et sur une année 2025 déjà écoulée presque sans qu’on s’en rende compte. Chacun avance à son rythme, mais tous se retrouvent confrontés aux mêmes réalités, entre contraintes du quotidien, ceintures serrées et attentes qui s’éternisent. Avec la multiplication des accidents, Zainab Soyfoo partage en slammant un message de prudence et de responsabilité, appelant à lever le pied et à rester attentif sur la route. « Kan nou al pli vit, pa neseser nou al pli bien. Kapav kan nou ralanti ki nou pou al pli lwin. Me anou gard nou de lizie gran ouver, pou vey nou simin. Anou gard enn lespri pozitif, pou akeyir nou landimin ». Marquer par la hausse des prix et les difficultés de la vie courante, l’autrice invite à un retour à l’essentiel, consommer moins, planter davantage, remettre les mains dans la terre pour redonner du sens aux gestes simples. Une réflexion qui ouvre la porte à 2026 avec un message clair, rester lucides, solidaires et attentifs à ce qui nous entoure, sans renoncer à l’espoir ni au courage de nommer ce qui ne va pas.

- Advertisement -

Darvin veut croire qu’un autre chemin est encore possible pour les jeunes de sa génération. Sa résolution pour 2026 s’ancre dans un rejet clair de la drogue, qu’il décrit comme un cercle vicieux dont il faut sortir au plus vite. Il dit ne plus vouloir voir ces « zombies » dans les ruelles et espère surtout une prise de conscience collective chez les jeunes de son âge. Pour lui, le sport, le travail sur soi et l’effort quotidien restent des leviers essentiels. Donner le maximum de sois-même, travailler dur et mieux s’organiser, notamment à travers une planification sérieuse avant les examens, figurent parmi ses priorités. Darvin insiste aussi sur l’importance de bien s’entourer, de choisir des amis qui montrent le bon chemin. À plus long terme, il nourrit le projet de créer une association afin d’aider les jeunes déjà tombés dans ce fléau, convaincu que le changement commence par une décision personnelle, mais doit aussi se construire collectivement.

À l’heure où beaucoup formulent des vœux pour la nouvelle année, Jenssy Sabapathee choisit l’engagement. Sa résolution pour 2026 s’inscrit dans une volonté assumée de renforcer son action au service du social à Maurice. Face aux injustices silencieuses, aux familles oubliées, aux femmes et aux enfants fragilisés, elle dit refuser l’indifférence. Son combat se veut plus visible, plus direct et plus courageux. Porter la voix de ceux qu’on n’écoute pas, dénoncer ce qui doit l’être et agir là où le système faillit figurent au cœur de ses priorités. Pour elle, 2026 ne sera pas une année de discours, mais une année d’actions concrètes, humaines et solidaires, avec l’ambition de contribuer à une île Maurice plus juste, plus digne et profondément humaine.

 

EN CONTINU
éditions numériques