Affaire Bal Kouler : la défense objecte à la production de l’enregistrement sonore

L’ex-ministre de l’Environnement et député de la circonscription no. 9, Raj Dayal, fait face à un procès en cour intermédiaire sous une accusation de “bribery by public official” sous les dispositions de la Prevention of Corruption Act (POCA). Le procès a connu un nouveau rebondissement vendredi avec le retrait du panel légal composé de Me Gavin Glover, Me Yanilla Moonshiram et Didier Dodin. Les services de Me Ravi Rutnah et Avineshwar Dayal ont été retenus. Ces derniers ont, lors de la séance, objecté à la production en cour de l’enregistrement sonore concernant la conversation entre Raj Dayal et Patrick Soobhany.

- Publicité -

La poursuite a demandé plus de précisions sur cette objection. Me Gavin Glover et le panel légal qui représentait Raj Dayal, ont fait état des instructions de leur client pour faire part de leur demande de se retirer. Mes Ravi Rutnah et Avineshwar Dayal représenteront donc désormais les intérêts de Raj Dayal. Lors de la reprise du procès, un officier de la commission anti-corruption a été appelé à la barre des témoins. Ce dernier était l’“exhibit officer” responsable de faire examiner le téléphone portable de l’homme d’affaires Patrick Soobhany, qui contenait l’enregistrement de la conversation entre lui et Raj Dayal.

Toutefois, Me Ravi Rutnah devait objecter à la production en cour de cet enregistrement sonore. Comme raison, il a avancé le fait que cette pièce à conviction « a été obtenue illégalement, dans le but de piéger mon client avec une conversation malicieusement enregistrée, qui par la suite a été manipulée pour déformer la réalité. D’admettre cette preuve en cour rendra le procès inéquitable, selon l’article 10 de la Constitution. Cette preuve doit être exclue car elle est préjudiciable ».

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -