2e confinement ce mercredi — Supermarchés : des policiers retardent l’approvisionnement

Des opérateurs en colère vu que certains officiers ont “intercepté” des camions de livraison, les priant même de rebrousser chemin… 

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La confusion et l’énervement étaient perceptibles chez plusieurs responsables de grandes surfaces ce mercredi, soit la veille de la réouverture des points de vente dans le cadre du deuxième confinement national. La cause : un problème de livraison.

« Il ne faut pas s’étonner s’il y a pénurie sur certains produits à l’ouverture des magasins ce jeudi, car une bonne partie des produits n’a pu être livrée aujourd’hui. C’est très contraignant, surtout que nous avions mobilisé tout notre personnel pour ce mercredi en vue de réceptionner les produits et les mettre en rayons », explique le directeur d’un supermarché.

« Pourtant, le PMO avait bien spécifié que le secteur ‘Retail/distribution chain’ allait pouvoir opérer ce mercredi. Mais à l’heure où je vous parle (mercredi, 16h,ndlr) nous avons toujours une bonne partie de nos commandes qui n’a pu être livrée », s’insurge-t-il.

Un autre opérateur, responsable d’un hypermarché dans le centre du pays, affirme : « Les gros distributeurs alimentaires ont du mal à circuler pour livrer dans les magasins. » Un troisième commerçant ajoute, lui, que « le communiqué officiel a bien spécifié que notre secteur et la ‘distribution chain’ ont le droit d’opérer aujourd’hui afin d’approvisionner les magasins, mais à notre grand étonnement, la police a intercepté les fournisseurs et les a renvoyés ». Il ajoute : « Il y a un gros problème quelque part. Soit les policiers n’ont pas bien lu le communiqué, soit ils ne savent pas lire, ou alors il y a un énorme problème de communication au sein de la force policière ! »

Les indications sont que ce problème d’approvisionnement aurait affecté environ 50% des livraisons pour la journée. Du côté des distributeurs également, même son de cloche : alors que tous les employés étaient mobilisés hier, avec une attestation de circulation pour aller effectuer des livraisons, ils disent avoir été « pris de court » par la réaction de la police : « Certaines de nos équipes ainsi que des camions ont été arrêtés et priés de rebrousser chemin. »

 

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