Affaire ‘bal kouler’ : les CD portant la voix de Raj Dayal seront produits

Les magistrats Sacheen Boodhoo et Darshana Gayan ont, dans un ‘ruling’ rendu hier, agréé à la demande de la poursuite de produire des CD contenant des enregistrements audio concernant Raj Dayal, récupérés auprès de radios privées, afin de pouvoir comparer la voix sur l’enregistrement sonore qui impliquerait l’ex-ministre dans l’affaire ‘bal kouler’. Le procès reprendra le 9 octobre prochain.

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Dans ce procès intenté à l’ex-ministre de l’Environnement Raj Dayal, ce dernier a plaidé non-coupable d’une accusation de “bribery by public official” sous les dispositions de la POCA. Il est reproché à l’ancien ministre d’avoir sollicité un pot-de-vin de Rs 1 million de l’homme d’affaires Patrick Soobhany en mars 2016 pour l’achat de 50 “bal kouler” pour les célébrations de la fête Holi, et ce en échange d’un permis EIA pour un projet de morcellement à Gros-Cailloux. Une bande sonore faisant état de cet « arrangement » entre l’homme d’affaires et Raj Dayal à son bureau avait été remise à l’ICAC.

La bande sonore n’a pas encore été produite en cour. La poursuite devait alors demander à produire des enregistrements sonores concernant Raj Dayal, récupérés auprès de radios privées, dans le but de comparer la voix sur l’enregistrement sonore qui l’impliquerait dans cette affaire. Cet exercice avait été préconisé car Raj Dayal avait refusé d’enregistrer sa voix et la soumettre à l’ICAC pour que des experts puissent la comparer avec l’enregistrement sonore qui a causé l’éclatement de l’affaire Bal kouler.

La défense, représentée par Me Ravi Rutnah, avait objecté à cette motion, avançant notamment qu’il était impératif d’obtenir le consentement de l’accusé pour pouvoir utiliser ces enregistrements. Me Medhaven Armoogum, de la poursuite, avait, lui, affirmé qu’il n’y a aucune loi requérant un ‘investigation body’ d’obtenir le consentement d’un suspect pour recueillir des preuves incriminantes. Les magistrats devaient toutefois trancher en faveur de la poursuite et trouver que ces CD étaient admissibles en cour.

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