Affaire Kistnen : Arvin Boolell réclame des détails de « l’enquête » de Pravind Jugnauth

Le leader de l’opposition, Arvin Boolell, est revenu sur les deux scandales du régime de Pravind Jugnauth : les affaires Kistnen et Angus Road.

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Il a demandé à Pravind Jugnatuh de fournir des détails sur « sa dite enquête » sur le décès de l’agent du MSM Soopramanien Kistnen. Dont la date à laquelle l’investigation a été réalisée, qui était le responsable de celle-ci, qui en sont les témoins, et où ont-ils été interrogés.

« Si le Premier ministre n’y répond pas, cela signifiera qu’il a fait une fausse enquête ou que les choses sont tellement évidentes qu’il protège son ministre », a soutenu Arvin Boolell.

Pour le leader de l’opposition, le ministre Yogida Samynaden aurait dû démissionner ou aurait être révoqué, s’appesantissant sur les bases d’une démocratie.

« Pravind Jugnauth couvre son ministre. Cela coule de source que ce ne fut pas un suicide. J’espère que toutes les preuves ne s’effaceront pas ou ne disparaîtront pas”. D’ajouter que le ministre Samynaden serait “coupable de détournement de fonds et Pravind Jugnauth le tolère», a-t-il déclaré.

En ce qui concerne l’affaire Angus Road, Arvin Boolell a estimé que “ce scandale restera avec Pravind Jugnauth” alors que beaucoup de questions sont sans réponses malgré quatre PNQ sur cette affaire.

« La manière de faire à l’Assemblée nationale démontre que certaines personnes feront tout pour saboter mes PNQ sur cette affaire. Il est clair que le gouvernement étouffe la démocratie parlementaire », a soutenu le leader de l’opposition.

Le député Shakeel Mohamed a, quant à lui, dénoncé l’inaction de l’ICAC et de la police malgré qu’elles soient en possession de preuves et de déclarations. Pour Shakeel Mohamed, si la police n’agit pas, Pravind Jugnauth a l’obligation de donner des explications à la population.

« La police et l’ICAC ne sont pas obligées d’attendre une déclaration pour agir. Les officiers de l’ICAC peuvent entamer une enquête sur les éléments qui circulent en public. Si un parlementaire a fait une fausse déclaration, c’est le devoir du Speaker de l’Assemblée d’ouvrir une enquête. Le Speaker ne peut ainsi venir complice de par son silence », a regretté le député PTr.

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