Affaire Toofany : « Pas de traces de blessures à l’abdomen » selon le Dr Jeetun

Le procès intenté à Vikash Persand, Ghislain Marie Ronny Vincent Gaiqui, Jean-François Numa et Joshan Ragoo, tous policiers, sous une accusation de “torture by public official” dans le cadre du décès d’Iqbal Toofany survenu en mars 2015, a été marqué par le témoignage du médecin qui s’était occupé d’Iqbal Toofany avant qu’il ne rende l’âme au Casualty Ward de l’hôpital Victoria. Le Dr Jeetun, interrogé par Me Gavin Glover, SC, a soutenu qu’une tentative de réanimation cardio-pulmonaire avait été pratiquée sur le patient, en vain. Iqbal Toofany est décédé environ 10 minutes après avoir été pris en charge par le médecin.

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Ce dernier a avancé que selon les informations recueillies, le patient souffrait de « douleurs au ventre ». Pour le médecin, selon les tests effectués, il était probable qu’il souffrait de diabète, car le taux de sucre était élevé. Par ailleurs, son pouls était faible mais il respirait toujours. Toujours selon le médecin, l’état du patient a commencé à se détériorer très rapidement, et le staff médical n’a pu que constater son décès, et ce en raison d’un arrêt cardiaque. Il devait indiquer ne pas avoir remarqué de blessures externes à l’abdomen alors qu’il l’examinait en raison de ces douleurs au ventre.

L’infirmier qui avait effectué des tests sur Iqbal Toofany avant qu’il ne soit référé à un médecin a également été appelé à la barre des témoins. Selon lui, le patient « semblait agité », mais ces signes vitaux étaient réguliers. Toutefois, le patient devait rendre l’âme quelques minutes plus tard. L’infirmier devait soutenir en cour ne pas avoir examiné physiquement Iqbal Toofany.

Les quatre policiers sont accusés d’avoir battu à mort Iqbal Toofany dans la nuit du 1er au 2 mars 2015. La victime, Iqbal Toofany, avait été arrêtée lors d’un contrôle de routine par des membres de l’Emergency Response Team (ERS) au volant de sa nouvelle voiture. La vignette d’assurance et la plaque d’immatriculation ne correspondant pas, et au vu de la découverte de plusieurs objets, dont une scie et trois téléphones portables, Iqbal Toofany avait alors été remis à la CID de Rivière-Noire pour enquête aux petites heures du matin du 1er mars. Il est décédé le lendemain matin alors qu’il se trouvait aux urgences du Princess Margaret Orthopaedic Centre.

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