Après une punition corporelle : une écolière de 11 ans refuse de rentrer chez elle

Une écolière de 11 ans a été retrouvée saine et sauve par une équipe de la Brigade pour la protection des mineurs mardi au centre de Goodlands. Son père, âgé de 36 ans, avait rapporté sa disparition à la police en soutenant qu’elle était partie à l’école à Pamplemousses le matin, mais que la jeune fille n’était pas rentrée. Cette élève de Grade 6 s’est confiée à une policière, déclarant que le trentenaire l’a agressée.

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Dans sa version des faits, elle relate que l’incident s’est déroulé dans la soirée du 12 février et que son père l’a frappée avec un morceau de fil électrique car son enseignante n’avait pas encore corrigé ses devoirs. La mineure souligne qu’elle a ressenti des douleurs aux pieds et aux bras. Le lendemain, sa mère a refusé qu’elle se rende en classe car elle portait des ecchymoses. Le 14 février, elle est retournée à l’école et pendant qu’elle faisait des activités physiques, son enseignante a remarqué ses blessures et devait alerter le maître d’école. Ce dernier a tenté d’entrer en contact avec les parents de la victime pour des explications, mais sans succès.

L’écolière a déclaré qu’au début de cette semaine, son père a une nouvelle fois examiné son cahier et l’a menacée de la frapper à nouveau si son enseignante ne corrigeait pas ses devoirs. La mineure a demandé à cette dernière de faire le nécessaire. Mais elle a insisté pour rencontrer ses parents.

Ayant pris peur, la mineure n’est pas rentrée chez elle mardi et devait passer la nuit chez une amie à Khoyratty. Ses parents ont été informés de son lieu d’hébergement et lui ont demandé de rentrer le lendemain. Mercredi matin, la fillette a pris le bus pour se rendre à Pamplemousses, mais elle n’est pas descendue devant son école, craignant que ses parents viennent la chercher et l’agressent à nouveau.

Elle a poursuivi sa route vers Goodlands où elle a été retrouvée par la police hier. La mineure a été placée dans un “shelter” alors qu’une enquête pour “causing harm to child” a été ouverte. Ses parents sont attendus à la police pour des explications.

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