ASSISES | Meurtre d’Eléana Gentil — Jonathan Ramasawmy condamné à 50 ans de prison

Le juge Lutchmeeparsad Aujayeb : « Children are the most innocent and vulnerable members of our society and they trust adults especially those from within the family circle who are around them to love, protect and nurture them »

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Le verdict est tombé hier aux Assises dans le procès intenté à James Jonathan Ramasawmy, âgé de 30 ans, pour le meurtre de la petite Eléana Gentil, 11 ans au moment des faits, et dont le corps en état de décomposition avancée avait été retrouvé le 15 avril 2015 dans une chasse à Lapeyre, à l’entrée de Nouvelle-France. Le juge Lutchmeeparsad Aujayeb l’a condamné à 50 ans de prison.

James Jonathan Ramasawmy avait plaidé coupable la semaine dernière après avoir nié être l’auteur de ce crime dans ses dépositions à la police. La poursuite, représentée par Me Jean Michel Ah Sen, avait demandé la prison à vie, vu le jeune âge de la victime et les circonstances de sa mort. Le juge Lutchmeeparsad Aujayeb l’a condamné  à 50 ans de prison.

Dans son verdict, le juge a fait ressortir que l’accusé a abusé de la confiance de la famille de la victime et avait l’intention d’abuser d’elle. Il est revenu sur la manière dont l’accusé avait emmené la petite fille dans un autre endroit pour la violer et la tuer par la suite. Il a aussi fait ressortir que James Jonathan Ramasawmy n’avait témoigné aucun regret tout au long du procès.

« Accused being from within the family circle did make a very gross abuse of the position of trust in which he was vis à vis the victim by committing such an offence over a defenceless minor so full of innocence. The seriousness of the breach of trust which accused rendered himself culpable of can only be qualified as being one which is very exceptionally high in nature. Accused also deliberately left the victim’s dead body at the mercy of wild animals as can be witnessed by the animal bites noted over her dead body. One can only imagine the anguish and torment suffered by victim’s family during the time she went missing and upon victim’s dead body being discovered in that state », a soutenu le juge.

Rappelons que dans cette affaire, le Forensic Scientific Laboratory avait confirmé que l’ADN retrouvé sur les vêtements de la jeune fille et sous un ongle retrouvé sur les lieux du crime correspondait à celui de l’accusé. C’est après les conclusions du rapport médico-légal, faisant état de la découverte de traces génétiques de l’accusé sur la scène du crime, qu’il avait été arrêté. Ce dernier avait même participé à une battue pour retrouver la victime après que sa disparition avait été signalée. Dans ses dépositions à la police, il avait toujours nié être l’auteur du crime. Ce n’est qu’une semaine avant son procès, aux Assises, qu’il avait finalement décidé de plaider coupable.

 

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