Baleines à bec échouées à Gris-Gris : la cause de leur mort toujours indéterminée

La cause du décès des deux baleines à bec retrouvées la semaine dernière sur la plage de Gris-Gris n’a pas encore été déterminée, nous explique le scientifique Owen Griffiths, de la MMCS.

- Publicité -

Suite aux diverses analyses, les scientifiques ont constaté qu’il s’agissait de baleines à bec de Blainville (Mesoplodon densirostris). Et que les deux mammifères mâles n’avaient pas encore atteint l’âge adulte.

Les procédures à suivre pour l’autopsie de ces cétacés semblent finalement très complexes. Il explique que les échantillons pourraient finalement être envoyés à une experte sur les baleines à bec au Royaume-Uni.

« L’expédition de tels échantillons est complexe. L’experte examine actuellement les permis requis pour importer au Royaume-Uni. De notre côté, nous ferons une demande de permis d’exportation à Maurice », indique-t-il.

Pour rappel, des employés de Maxiclean ont découvert une première baleine à bec, mardi 28 mai dernier. Les officiers de la National Coast Guard (NCG) ont été informés. Dépêchés sur les lieux, ces derniers ont tout essayé pour sauver l’animal, mais celui-ci était déjà mort. La NCG a aussitôt informé le bureau des Fisheries à Riambel.

Un peu plus tard dans l’après-midi, une deuxième baleine à bec a été retrouvée. Le mammifère était coincé entre les rochers.

Des employés des Fisheries de Riambel sont arrivés et ont récolté des échantillons. Puis ils ont pris possession des dépouilles, qui ont été envoyées au Fisheries Research Centre d’Albion qui a travaillé en collaboration avec la Mauritius Marine Conservation Society (MMCS) pour des analyses préliminaires.

Les premières analyses ont aussi révélé que la première baleine porte deux trous à l’abdomen : « Le plus petit mâle porte deux lésions au niveau du ventre qui ont probablement été causées par l’attaque d’un mâle plus mature », souligne le scientifique. La seconde ne portait quant à lui pas de blessures.

Il rappelle, dans la foulée, que d’autres cas similaires se sont produits dans le passé. En 1986, deux baleines à bec de Blainville, un mâle et une femelle, avaient été aperçues du lagoon à Rivière-Noire. « Ils étaient faibles et ont été tués par des personnes », relate-t-il. En 1996, deux autres baleines, un mâle et un subadulte se sont échoués à Riambel et n’ont pas survécu.

Une baleine à bec retrouvée à Riambel en 1996

 

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -