Bazar de Curepipe : Un manque de sécurité déploré par les maraîchers

Les maraîchers du bazar Parasol à Curepipe déplorent les dispositifs mis en place pour assurer la sécurité des lieux. Ils se plaignent notamment d’un manque de caméras de surveillance et de patrouille de la police à la tombée de la nuit. Les 1 et 2 janvier, un groupe de maraîchers s’est plaint de vol commis par des agents de sécurité affectés. Une enquête a été initiée par la police et les malfrats sont recherchés.

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« Nous avons un seul souci majeur au bazar de Curepipe. Un manque de sécurité est à déplorer. Il n’y a pas suffisamment de caméras de surveillance », a souligné Razack Maderbocus, président de la Curepipe Market Traders Association. Certains marchands au marché ont été victimes d’un cambriolage survenu dans la nuit du 1er et du 2 janvier. Ils ont perdu chacun entre Rs 3 000 et Rs 5 000. « Le bazar comprend 32 portes. Après les heures de travail, chaque marchand baisse les volets et met les cadenas. Puis, les portes du bazar sont fermées à clé. À la tombée de la nuit, deux agents de sécurité sont envoyés sur les lieux pour assurer la sécurité de nos marchandises et équipements. Mais ces mêmes agents ont endommagé les cadenas et sont entrés à l’intérieur du bazar pour voler de l’argent. Par la suite, nous avons appris que ces agents de sécurité sont des accros à la drogue », a expliqué Razack Maderbocus.

La police de Curepipe a initié une enquête et les deux suspects sont activement recherchés. Razack Maderbocus a pris contact avec le maire de la ville, Hans Marguerite, pour lui demander de prendre les dispositions nécessaires afin d’améliorer la sécurité au bazar. « Le maire nous a rassurés que des caméras de surveillance supplémentaires seront installées au bazar une fois l’enquête terminée », a-t-il dit.
D’autre part, selon Razack Maderbocus, le commerce au bazar de Curepipe a chuté depuis la démolition de la gare Jan Palach Nord. « La démolition de la gare Jan Palach nous a déconnectés du public. Les gens passaient au bazar en allant ou en revenant de la gare. Mais ce n’est plus le cas. L’impact se fait sentir sur nos revenus », a-t-il ajouté.

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