Le beau-frère de Yogida Sawmynaden à la présidence du MITD

Putting Family First (II). Comme pour conforter l’argumentaire de Week-End tel que développé dans son édition de la semaine dernière, le gouvernement a procédé cette semaine même à la nomination du beau-frère du ministre des Technologies de l’Information, Harrykrishna Vydelingum, à la présidence du Mauritius Institute of Training and Development.

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C’est ce qu’indique le communiqué des délibérations duConseil des ministres du vendredi 2 mars. Le beau-frère de Yogida Sawmynaden et colistier du Premier ministre, Pravind Jugnauth, n’a pas cherché loin pour caser son proche parent. Il a été parachuté à la présidence d’un service qui est sous la responsabilité de nulle autre que son autre colistière du N°8 (Quartier Militaire/Moka), Leela Devi Dookun-Luchoomun

Comme nous l’écrivions la semaine dernière, Harrykrishna Vydelingum est le frère de Wenda Sawmynaden, l’épouse du ministre Yogida Sawmynaden, celle qui avait touché la coquette somme de Rs 7 millions sur la vente de l’hôpital Apollo Bramwell au groupe CIEL.

Nous rappelions aussi la se- maine dernière qu’il y avait eu une première tentative de caser le beau-frère en mars 2017 en le glissant subrepticement au sein du conseil d’administration de Mauritius Post, mais l’affaire a foiré lorsque le pot aux roses de la nomination du parent du ministre dans un service sous le contrôle du même ministre a été découvert. Il devait s’éclipser avant de se retrouver depuis vendredi avec un promotion : la présidence du MITD. Lorsqu’on est proche de ministre, on ne perd rien pour attendre.

Quant à Namrata Gaya-Teeluckdharry, l’épouse du Deputy- Speaker, elle a aussi bénéficié d’un nouveau gesture de la part des services du Premier ministre et ministre des Finances, puisqu’elle a été nommée comme conseillère légale de la Banque de Développement. Cette nomi- nation vient s’ajouter à celle qui l’a propulsée comme membre de la National Preventive Machanism Division de la Commission des Droits Humains. Et certains qui ne s’étonnent plus de rien pen- sent que ce n’est peut-être pas encore fini.

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